CASTE DES META-BARONS (LA)
Sans-Nom le dernier Métabaron

Sans-Nom est le dernier Métabaron. Il a tué son Père/Mère comme le veut la tradition, après avoir subi les épreuves initiatiques visant à faire de lui une machine de guerre insensible et respectée.
Mais ce que Sans-Nom ne sait pas, c’est que son Père/Mère n’a pas respecté la règle : il/elle n’a pas tué son père car celui-ci est invincible, il l’a immobilisé et expulsé dans l’espace. Et celui-ci veut se venger.

Par TITO, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CASTE DES META-BARONS (LA) #8 – Sans-Nom le dernier Métabaron

Quelle excitation : depuis la découverte de l’Incal (il y a dix ans) j’attendais l’histoire du Métabaron, le seul, l’unique : Sans-Nom. Mais entre-temps, il y a eu 7 tomes de la série « La Caste des Métabarons », alternant le meilleur (les 3 premiers) et le pire (les 3 derniers), et traînant les éternelles complications intellectuelles de Jodorowsky, ses surenchères permanentes de vocabulaire pompeux et désuet, ses invraisemblances lassantes et ses insupportables robots aux blagues pipi-caca.
Et d’emblée ce tome me rassure. Les robots prennent certes une place de choix dans l’histoire (et pour cause !) mais ils abandonnent leurs pénibles complaintes incessantes. D’autre part le scénario part à 200 à l’heure et on passe vite sur les péripéties habituelles qui font l’enfance d’un métabaron. Par la suite le scénario ne retombe pas, la présence de 3 métabarons dans le même tome dynamise l’ambiance, même si les invraisemblances et les raccourcis sont légion (mais ça participe au charme de la série).
Hélas Jodorowsky n’a pas abandonné son vocabulaire exaspérant (« Suprapou » en 1970 ça aurait fait sourire, mais là c’est simplement ridicule) et la fin est belle mais un peu bâclée.
Elle ouvre d’ailleurs vers un nouveau cycle consacré à Sans-Nom, mais j’ai vraiment peur que le pseudo humanisme Jodorowskien (exposé dans le jeu de rôle « Métabarons ») qui le sous-tendra ne soit exaspérant…
Mais ne gâchons pas notre plaisir de voir ce cycle achevé, et de plutôt belle manière, avec un Gimenez égal à lui même (un dessin spectaculaire et précis) et un tome qui clôt cette histoire de dynastie sans en rajouter. Cela ferait presque oublier l’insupportable chantage commercial fait aux fans, en les obligeant à acheter l’intégrale pour lire le dernier tome à Noël. Mais « presque » seulement.
A conseiller à ceux qui ont aimé cette série, même s’ils l’ont lâchée en chemin !

Par TITO, le 11 janvier 2004

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