BANQUE (LA)
Deuxième Génération 1857- 1871

1861, Paris. Christian de Saint-Hubert, fondateur de la Banque Générale d’Investissement, n’a pas laissé tomber ses obligations. Il continue de s’occuper des dossiers depuis son lit. THéodore, l’un de ses fils, aimerait avoir en main la présidence de la Banque. Victor, quand à lui, a d’autres préoccupations.
Jecker, le banquier suisse, qui revient du Mexique, a mis au point un moyen pour pouvoir remettre la main sur la somme que lui doit l’état mexicain. Avec l’aide de Léomant, il approche le duc de Morny. Et Léomant a aussi l’idée de mettre ses cousins, les Saint-Hubert, dans la combine.
De son côté, Eugène de Saint-Hubert, dans une église du faubourg Saint-Antoine soutient les ouvriers parisiens et leur redonne espoir d’une vie bien meilleure…

 

Par berthold, le 21 octobre 2015

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Notre avis sur BANQUE (LA) #4 – Deuxième Génération 1857- 1871

Suite et fin du deuxième cycle, de la deuxième génération, de la saga La Banque avec ce quatrième volet qui nous fait revivre la Commune.

Pierre Boisserie et Philippe Guillaume nous racontent dans cet opus la combine de Jecker, ce banquier suisse, qui veut récupérer l’argent que lui doit l’état mexicain. Cette combine provoque, entre autres, l’envoi d’un Corps expéditionnaire français, au Mexique. Les deux auteurs ne nous font pas pour autant voyager au Mexique, on reste à paris où il se passe beaucoup de choses dont la Commune.
Nous découvrons le destin des Saint-Hubert et de la famille de Léognan. Nous suivons l’évolution des différentes situations qui culminent au final avec la disparition de certains personnages au moment de la Commune. Et le destin d’un autre que nous retrouverons dans le prochain cycle.

Boisserie et Guillaume construisent un récit documenté, fort, émouvant. Une saga familiale, une lutte de pouvoir… Un album volet aussi prenant et passionnant que les précédents.

Le dessin de Malo Kerfriden est efficace. Il nous fait revivre cette période entre 1861 et 1871. Les décors sont superbes, les costumes bien travaillés et c’est très bien rythmé. On sent qu’il n’y a pas de temps mort dans cette saga.

En fin de volume, Philippe Guillaume revient sur le contexte historique de cette période.

Un final pour ce second cycle, très réussi, qui nous donne envie de lire la prochaine génération : 1882-1914, dont le dessinateur sera Siro.

 

Par BERTHOLD, le 21 octobre 2015

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