La bande à dessiner

 
On connaissait les carnets à dessin et leurs pages toutes blanches, voici un bloc d’un autre genre, avec lequel vous pourrez tout autant user de vos talents d’artiste : la bande "à dessiner", des planches de BD sans dessin et sans couleur, mais avec des cases pré-organisées, des bulles pré-remplies et des onomatopées déjà placées. A quelques très rares exceptions près, il s’agit à chaque fois d’histoires à inventer graphiquement qui s’étendent sur deux pages : de quoi s’amuser en changeant de thème, au gré de ce qu’a préparé pour vous l’auteur (scénariste !?) Raphaël Mezrahi. D’après les titres et les textes, on est plutôt dans le registre de l’humour, il ne tient plus qu’à vous de vous frotter à l’exercice. Alors, à vos crayons !
 

Par sylvestre, le 10 janvier 2016

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Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur La bande à dessiner

 
On connaissait en effet les carnets à dessin, les cahiers de coloriages et autres blocs d’activités. Puis, plus récemment tous ces cahiers qui ont germé : cahiers de coloriages zen avec mandalas et autres figures plus ou moins géométriques à mettre en couleurs pour passer le temps (ou les nerfs) comme on noircirait les cases d’un cahier lorsqu’on est au téléphone… Et voilà qu’un nouveau genre de cahier d’activité paraît aujourd’hui avec ce La bande à dessiner : une BD… dont il manque tous les dessins ! Voilà qui nous rappellera peut-être les différents tomes de La bande pas dessinée (par Navo aux éditions Vraoum), et c’est vrai que la comparaison pourrait être faite, sauf que… sauf que La bande à dessiner a quand même pour vocation… de finir par être dessinée !

Ah ça, oui, vous serez fier d’être auteur ! Dessinateur ! Et coloriste ! Mais en attendant, y’a du boulot : près de 150 planches attendent vos coups de crayons ! Un nombre qui en découragera sûrement beaucoup mais qui pourrait avoir un goût de challenge pour les plus motivés, non ?! Une motivation pourrait être que les éditions Kéro organisent un concours pour comparer les œuvres des candidats au défi ; avant pourquoi pas de récompenser les meilleurs. Mais d’autres variantes de finalité peuvent être imaginées : que plusieurs dessinateurs se succèdent à l’œuvre dans une espèce de cadavre exquis graphique… Que vous fassiez remplir les cases une par une aux auteurs de BD que vous allez rencontrer en séance de dédicace, etc, etc…

Bref, si le syndrome de la page blanche existe, le débordement d’imagination peut lui aussi exister ! Alors… pourquoi pas vous ? Essayez ! Et qui sait, peut-être que ce sera comme vos mots croisés ou vos sudoku : petit à petit, les pages se noirciront, à votre rythme, pour finir par devenir une oeuvre dont vous serez content(e) !
 

Par Sylvestre, le 10 janvier 2016

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