OSTIE D'CHAT (L')
Tome 1

 
Parmi tous les colocs et potes qu’ils étaient, c’est sur Jasmin l’aspirant-musicien que c’est tombé : c’est lui qui garderait Legolas, le chat. Cela dit, Jean-Seb (lui au chômdu) le réclame en pension de temps en temps, ce chat. Surtout lorsqu’il invite des filles chez lui (eh oui, il paraît que les filles aiment les chats !)

Dans Montréal, chez l’un ou chez l’autre, tous ces copains, filles et gars, se croisent et se retrouvent régulièrement, s’invitent ou débarquent les uns chez les autres… L’auberge québécoise, quoi !
 

Par sylvestre, le 6 septembre 2011

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Notre avis sur OSTIE D’CHAT (L’) #1 – Tome 1

 
Ça énerve un peu au début, et puis on s’y fait. Cette façon de parler, ce n’est pas qu’une manière de s’exprimer de "djeuns" : c’est aussi parce que le récit se déroule à Montréal, au Québec, que Jasmin, Jean-Sébastien et les autres ont le verbe si "exotique" ! Cela dit, on est quand même carrément dans une histoire et dans des considérations de jeunes, dans une histoire à l’esprit estudiantin où on boit des coups, où on déconne, où on s’entre-baise, où on vide le frigo des autres et où on tape la converse sur le canapé…

Plutôt qu’une chronique de vie sérieuse et culturelle, on a plus affaire là à un feuilleton rigolard, découvrant et retrouvant chapitre après chapitre différents personnages qu’au fur et à mesure, on associe les uns aux autres et qu’on suit ensuite certes avec un certain plaisir, mais sans y trouver quelque chose de nécessaire ou de vraiment excellent.

Bref, ce tome 1 est un "Shampooing" (en noir et blanc, format manga) qui ne mousse pas trop. Ou pas encore assez. M’enfin, vous le savez : parfois, il faut en remettre pour qu’enfin ça mousse mieux. Alors la consigne serait à ce stade d’attendre le tome 2 pour enfin voir si ça vaut vraiment le coup de pousser la porte de ces gai lurons et de s’inviter dans leurs vies…
 

Par Sylvestre, le 6 septembre 2011

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