ORDRE IMPAIR (L')
Rome 1644

Patrick Prada poursuit ses recherches sur les motifs du suicide de sa femme Virginia et de sa supplication quant à l’abandon de son projet de biographie sur Mechtilde, visionnaire du XIIIème siècle. Ces investigations l’amènent à enquêter sur un dénommé Reza qui s’avère être un homme d’affaires indien influent et intrigant doublé d’un dangereux terroriste.
Détenant un des 4 exemplaires du livre maudit « Visio Veritas » offert par Virginia avant sa mort, Patrick fait la connaissance, par l’intermédiaire de sa mère, de Léonora, antiquaire mystérieuse, qui semble bien au courant des origines et des effets radicaux de cet ancien ouvrage.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ORDRE IMPAIR (L’) #3 – Rome 1644

Les secrets liés au livre à fermoirs « Visio Veritatis » qui entament notre perception de l’histoire contée semblent progressivement se lever. Edité en 4 exemplaires au XVIème siècle, cet ouvrage parcourt le monde en provoquant, toutes époques confondues, des dégâts incommensurables et irréversibles autour de ceux qui ont le malheur de l’ouvrir.

On comprend que certains protagonistes tiennent les rennes de l’intrigue tel le terroriste Natani qui entre en force dans le capital d’une société française de nanotechnologie pour des objectifs encore mystérieux. C’est aussi le cas de la mère de l’écrivain qui en sait plus long que ce qu’elle divulgue à son fils concernant Mechtilde la mystique condamnée par le tribunal de l’inquisition. Pareillement pour Léonora qui est un personnage fort pour qui le contenu du Visio Veritatis semble n’avoir aucun secret pour elle.

Ce troisième tome s’inscrit parfaitement dans la lignée des précédents. Truffé de changements d’époques et de rappels historiques, il ballotte dangereusement le lecteur au risque de lui faire perdre le fil de l’histoire. Toutefois, cette sensation se perçoit moins dans cet album que dans les deux premiers certainement dû à la révélation de nouveaux indices qui améliorent la compréhension de l’ensemble de l’oeuvre.

Les dessins de Paul Teng raviront sans nul doute les adeptes du réalisme. Les décors extérieurs et intérieurs ou les personnages croqués dans des époques totalement différentes sont d’une authenticité qui ne peut pousser qu’à l’émerveillement.

Par Phibes, le 10 juin 2007

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