L'ordre d'Avalon

Le Mont Saint Michel, lieu de légende et de mystère, est le théâtre d’un meurtre pour le moins suspect. Le célèbre archéologue Ryo Tachibana est retrouvé mort, une balle dans la tête. Seul indice qui permettrait d’élucider sa mort : il a dans sa poche un pendentif celtique. L’historien Nicolas Quitin et la lieutenant de police Clotilde Dumont décident alors de mener leur propre enquête, tandis que la gendarmerie locale est bien désarmée face à cette mort mystérieuse. Les deux spécialistes sont bien loin d’imaginer jusqu’où cette enquête extraordinaire va les emporter, dans les profondeurs du Mont Saint Michel, qui n’a décidément pas encore révélé tous ses secrets.

Par Clémence, le 7 février 2017

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Notre avis sur L’ordre d’Avalon

Le lecteur est plongé dans les entrailles du Mont, où se trament les sombres affaires d’une société secrète qui oeuvre pour la résurrection du roi Arthur et de son ordre, l’ordre d’Avalon. L’intrigue parait d’abord forcée et les dialogues peu naturels, cependant on sent une véritable envie de transmettre les faits historiques à travers cet album au style manga. Les différents retournements de situation sont un prétexte à la mise en valeur du Mont Saint Michel en tant que lieu historique et touristique.

Le mélange du style manga – avec le meurtre d’un Tachibana – détonne quelque peu dans l’atmosphere celtique décrite par ailleurs. Cependant on note un effort louable, afin de concilier intrigue policière et faits historiques marquants. Ce tome n’est pas sans évoquer l’avenir du Mont Saint Michel, faisant ainsi un lien entre passé historique, et futur patrimoine de ce lieu d’exception.

Le style graphique emprunté au manga reste tout de même classique, et fait la part belle aux décors majestueux du Mont.

L’Ordre d’Avalon, aux éditions du Patrimoine et Centre des Monuments Nationaux, permet par le biais de cette enquête hors norme de se plonger dans l’histoire du Mont, et de s’interroger sur le futur de ce monument dans une société ou le tourisme prend le pas sur le véritable intérêt historique du lieu.

Par Clémence, le 7 février 2017

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