L'île aux femmes

Tout sourit à Céleste Bompard. Célèbre aviateur, il collectionne les conquêtes et joue les bourreaux des coeurs. Mais son destin bascule avec la Première Guerre Mondiale. Alors qu’il effectue une mission, il est abattu. A son réveil, il se trouve sur la plage d’une île qui va s’avérer beaucoup moins déserte qu’elle n’y parait.

Par legoffe, le 16 février 2015

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Notre avis sur L’île aux femmes

Le séducteur Céleste Bompard aime accrocher les dames à son tableau de chasse. Quel choc pour ce pilote lorsqu’il va réaliser qu’il s’est écrasé sur une île peuplée uniquement de femmes dont le tempérament nous rappelle inévitablement les amazones. L’homme va alors devenir leur servant. Mais une idée va germer dans son esprit, utiliser les lettres de poilus qu’il transportait pour tenter de séduire les guerrières.

L’histoire est donc originale et elle est signée Zanzim, que j’avais découvert au dessin avec le grandiose et très drôle “Ma vie posthume” scénarisé par Hubert. Les rôles seraient presque inversés cette fois. Zanzim assure autant l’histoire que le dessin. Mais Hubert reste son complice, réalisant… la mise en couleur de cette nouvelle bande dessinée !

L’album offre un véritable dépaysement. Récit d’aventure en apparence, il nous entraîne dans un monde exotique et érotique. Mais ce huis-clos cache bien son jeu. Théâtral, porté sur le verbe, il est une excellente distraction autant qu’une réflexion sur les relations entre hommes et femmes ou sur les sentiments. Il est aussi, quelque part, un joli hommage aux lettres de poilus, amené de manière totalement décalée en cette période de centenaire.

Drôle, sensuel, insolent, cet album fait passer un très bon moment. Il est bien construit et repose sur un scénario qui réserve de grandes surprises. Les dessins sont également très plaisants et sortent du lot. Le style parvient, de manière incroyable, à satisfaire toutes les scènes, qu’elles soient surréalistes, érotiques, comiques… le tout joliment mis en couleur.

Par Legoffe, le 16 février 2015

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