IDOLE DANS LA BOMBE (L')
Episode 1/12

 
La Monoposie est un pays qui vit sous le joug d’un régime totalitaire à la tête duquel un vieux règne en maître. Beaucoup seraient prêts à donner des fortunes pour fuir ce pays et trouver asile sur le territoire de la Confédération des Etoiles !

Le professeur Barzavotzig est un éminent savant monopose qui a mis au point de nombreuses armes assez puissantes pour détruire la planète, mais tout important qu’il est, il ne semble pas surveillé plus que ça. Des émissaires de la Confédération des Etoiles en ont profité pour venir lui proposer de lui faire quitter la Monoposie.

Ce jour-là, Spongia, un voisin du professeur, surprend une importante conversation au domicile du savant : il entend toute "la procédure de départ" qui est expliquée à Barzavotzig. Spongia va tendre une embuscade au professeur. Il va le tuer et échanger leurs identités en laissant ses propres papiers sur sa victime qu’il aura pris soin de défigurer tout en s’appropriant les papiers du malheureux.

Quelques temps plus tard, les services "passeurs" de la Confédération des Etoiles, pensant avoir affaire à Barzavotzig, vont lui remettre un faux passeport, un document retouché trouvé sur un cadavre. Quelle ne fut pas la surprise de Spongia lorsqu’il s’apercevra que lui, qu’on prend désormais pour le savant, va voyager… sous son identité finalement réelle !

Comment va donc se dérouler la suite de cet exil aux bases sordides ? Et… aurait-il fallu accorder plus de crédit au gardien de la morgue où est arrivé le corps de Barzavotzig quand il a affirmé, de facto dessaoulé, avoir vu un mort-vivant ??!!!

Tout ne fait que commencer…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur IDOLE DANS LA BOMBE (L’) #1 – Episode 1/12

 
Et là, ce n’est qu’un résumé ! Comme quoi 32 planches peuvent être très riches en situations, en rebondissements, en action et en surprises. Car il faut que je vous dise, je n’ai même pas parlé de la mendiante qui a reconnu Spongia à l’aéroport ou encore de cette chanteuse assurément très importante pour la suite ! Premier constat, donc : il en tient, dans 32 pages !!! Alors, quand en plus, c’est un concentré de bonnes choses : Miam !

C’est l’épisode premier d’une série de douze (enfin, si j’ai bien compris la maquette). Et bien laissez-moi vous dire que ce fut une lecture très plaisante et que je suis donc très impatient de continuer ma lecture dès juin 2006, date à laquelle le tome 2 doit paraître !

Lecture très plaisante, oui. Grâce au format, d’abord. Pas parce qu’il est souple. Non : je suis plutôt du genre à aimer les ouvrages cartonnés, même si ça fait de moi un flippé des coins piquants. Mais parce que les pages sont grandes, et qu’elles paraissent d’autant plus grandes qu’on fait le rapport entre la surface des pages et l’épaisseur de la publication ! (Je me prends la tête, hein ?!)

Grâce au dessin et aux couleurs, aussi, qui sont très sympas. Et grâce enfin et surtout à cette histoire dans laquelle on sent que le scénariste s’est fait plaisir et par laquelle on le soupçonne de ne nous avoir montré que bien peu de tout ce qui nous attend ! En effet, si l’histoire peut paraître « cliché » pendant un petit moment (clivages est-ouest, passeurs d’un côté à l’autre, etc…), on est forcé de réajuster ses a priori dès qu’on voit cette case où Barzavotzig, défiguré, se relève, bien qu’il ait été prouvé qu’il est décédé. On ne le reverra d’ailleurs plus dans ce premier épisode après cette fameuse case. Suspense, donc !!! Là encore, c’est confirmé : on n’a pas fini d’être surpris !!! (Cet insondable titre de série nous le répètera 12 fois !)

Diverses pistes sont d’ailleurs lancées autour d’autant de personnages aux personnalités importantes (c’est la où je reparle de cette mendiante et de la chanteuse, mais c’est là aussi où je fais la remarque comme quoi le faux passeport délivré par la Confédération provient initialement du service dans lequel travaille ce Chef de la Sûreté monopose… Louche, non ?)

On ne manquera pas de noter aussi cette forte ressemblance que les auteurs ont voulu donner à la Monoposie avec l’ex-URSS et à la Confédération des Etoiles avec les Etats-Unis (un mec nommé Chouigom, ça ne trompe pas !) Ces parallèles donnent à la BD cette petite touche d’humour qui termine d’en faire une très chouette BD à découvrir.

Allez, dernière petite réflexion et après j’arrête de vous abîmer les yeux sur votre écran : "Tiens, alors, finalement, l’honneur de figurer en couverture revient à Spongia alors qu’on le sait être un assassin. Original, ça aussi !"

Viiite, la suite !!!

Par Sylvestre, le 23 avril 2006

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