L'homme de nulle part

Ted Benoit et Pierre Nedjar nous racontent les mémoires de l’aide ménagère de Ray Banana : Thelma Ritter qui travaille, au moment ou se déroule cette histoire chez les Linnell. Elle rencontre un jeune homme amnésique dans la rue qui lui demande : « Excusez-moi madame, pourriez-vous me dire comment je m’appelle ? ».

Laura, la fille des Linnell, engage l’inconnu pour s’occuper de la piscine, elle en tombe rapidement amoureuse.

Mais celui qu’on appelle désormais Max se sent menacé, il prend la fuite avec Laura.
Commence alors une longue cavale à travers les Etats-Unis, à la recherche du passé de cet « homme de nulle part » !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur L’homme de nulle part

Cet album se lit comme un étrange polar des années 50, c’est bien rythmé, parfois un peu trop verbeux et maniéré, mais c’est très agréable malgré tout ! Peut-être que Ted Benoit n’est pas aussi à l’aise que ça dans les détails de son scénario, il n’empêche que Pierre Nedjar fait des merveilles dans son trait « ligne claire » très inspiré par Benoit lui même, d’ailleurs j’ai même cru au départ que c’était Nedjar le scénariste, c’est dire !

Je repprocherais juste le manque de naturel des personnages, ce petit côté d’humanité qu’on retrouve par-ci par-là mais qui manque sérieusement à l’ensemble ! D’autant plus que Ted Benoit a quelques moment de très bonne inspiration, des dialogues bien trouvés, assez régulièrement, c’est juste un peu déséquilibré, faisant de cet album une histoire un peu molle sans vraie pointe de dynamisme, même les scènes de poursuites de voiture sont lentes, c’est dire ;-)))

Bon, si vous êtes un amateur de « la ligne claire », je pense que vous saurez aimer ce récit et ces planches !

Par FredGri, le 3 juin 2004

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