HABITANT DE L'INFINI (L')
Tome 1

Samouraï sans maître, pas tout à fait ronin, Manji parcourt les routes d’un Japon médiéval. Il est immortel, en raison d’un ver qui est dans son corps, et qui le guérit de toutes ses blessures. Il se doit de tuer mille scélérats, afin d’expier ses meurtres précédents, commis alors qu’il était au service d’un cruel seigneur… Mais en chemin, sa route croise celle de Lin, une jeune femme en quête de vengeance, qui veut tuer le meurtrier de sa famille…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur HABITANT DE L’INFINI (L’) #1 – Tome 1

Cette réédition de L’habitant de l’infini donne une meilleure dimension à l’oeuvre de Samura, jaquettes refaites, pages plus grandes, cela rend nettement mieux, et donne plus de fluidité à l’ouvrage, laissant le graphisme tantôt épuré, tantôt détaillé de l’auteur, s’exprimer pleinement. Certes l’histoire n’a pas changé lors de la réédition, ni les images, mais assurément, elles ont un impact différent que dans le précédent format. De plus, c’est un vrai plaisir de pouvoir refaire une collection homogène, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce manga tout de même très bon.
En effet, que ce soit au niveau du dessin, des trames, du rythme, de la gestion des planches et enfin de l’histoire, il n’y a rien à redire, c’est homogène, bien construit, efficace et distrayant à la fois, parfois grave, parfois un peu plus léger, mais rarement, quelques respirations ici et là pour aérer juste ce qu’il faut le récit…
Récit qui est tout de même assez rude par moment, mais sans jamais sombrer dans le trop gore. Il y a des morceaux de corps, du sang qui gicle, mais entre samouraï, il faut s’y attendre, et ce n’est pas forcément ce qui fait la force du récit. Il faut plutôt voir cela comme la logique de l’histoire. Un immortel sabreur, en quête de rachat, et une jeune femme à la fois en quête de vengeance, et parfois menacée par les sbires de l’homme qu’elle poursuit avec Manji… Il faut forcément s’attendre à des scènes violentes, mais le talent de l’auteur est justement de suggérer la violence des corps meurtries, sans pour autant s’attarder dessus…
Mais je ne vais pas m’attarder plus longtemps, et vous conseiller tout bonnement de vous plonger dans cette histoire de samouraï immortel qui vaut largement un détour approfondi dans les méandres d’un Japon féodal très agréable à parcourir…

Par Siam l'Archiviste, le 6 janvier 2005

Publicité