ESPION DE L'EMPEREUR (L')
Ulm, 1805

L’année 1805.
La France se retrouve en pleine guerre contre la Troisième Coalition. La Grande Armée doit se mettre en marche pour contrer l’ennemi.
La Bavière est envahie par l’armée du Feld-Maréchal Mack.
Napoléon décide d’organiser une mission pour déstabiliser les troupes ennemies. Pour cela, sont convoqués Savary et le meilleur espion de l’Empereur : Schulmeister.
Octobre 1805.
Schulmeister établit un stratagème pour désinformer l’ennemi et pour approcher le Feld-Maréchal Mack.

 

Par berthold, le 19 novembre 2012

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Notre avis sur ESPION DE L’EMPEREUR (L’) #1 – Ulm, 1805

Les histoires autour de Napoleon et de ses campagnes intéressent toujours autant les auteurs, romanciers, scénaristes qui nous donnent assez souvent de bons écrits autour de ce sujet. La bande dessinée est aussi l’un des viviers où l’on trouve quelques histoires sur cette époque.

Bruno Falba, le scénariste de Cathares, s’est déjà plongé dans le sujet avec Antichristus. Il revient cette fois-ci avec une nouvelle série : L’espion de l’Empereur. Il s’intéresse au personnage de Schulmeister qui fut un des agents de Napoléon.
Ce personnage avait donné aussi lieu à une série TV entre 1971 et 1974 avec l’acteur Jacques Fabbri. C’est cela qui a passionné, enfant, le scénariste.
Dans ce premier tome, il se focalise sur la bataille d ‘Ulm en 1805 et la façon qu’a Schulmeister de se jouer de l’armée ennemie. Nous faisons connaissance avec ce personnage ainsi que ceux qui l’accompagnent.
Falba s’applique à nous raconter comment tout cela se met en place, comment l’espion use de malice pour se faire accepter par l’ennemi. Il s’applique aussi à bien noter les faits historiques et à ne pas ennuyer le lecteur de faits peu importants. En fait, Bruno Falba va à l’essentiel. Et il arrive à nous passionner dès ce premier album aux missions de ce Schulmeister.

Au départ, le graphisme de Slavkovic est correct, classique et efficace. Puis, petit à petit, je trouve que son style s’affine, s’améliore. Si quelques passages sont un peu statiques, il suffit de voir comment il est à l’aise lors des scènes de batailles (assez spectaculaires) et vers la deuxième partie du récit lorsque Schulmeister est entré en action. Il y a même des soupçons de lignes claires dans ce trait réaliste. Il fait aussi un très bon travail de reconstitution dans les décors ou les costumes.

Ce premier tome mérite que l’on redécouvre la vie de l’espion de l’Empereur, Schulmeister. Falba a eu une bonne idée de se lancer sur ce sujet et d’embarquer avec lui au sein de sa "Grande Armée" le dessinateur Slavkovic.
Alors, rendez vous à Ulm en cette année 1805 pour une page d’histoire fort passionnante et intéressante !

 

Par BERTHOLD, le 19 novembre 2012

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