EPERVIER (L')
La mission

Avril 1742, Canada.
Un homme, blessé d’une flèche dans le dos, arrive tout juste à atteindre le fort. Les soldats français font une sortie pour essayer de le ramener en vie mais ce sera trop tard pour le malheureux. Le docteur, en examinant la blessure, tombe sur un étrange tatouage sur le dos. En fait, c’est un message adressé au Roi de France.

Juin 1742. Versailles, France.
Yann de Kermeur dit l’Epervier est convoqué devant le Roi et Monsieur de Maurepas. Ils vont lui confier une mission au Canada, que l’homme accepte. Il lui faut donc préparer la Méduse au plus vite. Son navire est à Brest au carénage, suite aux précédentes aventures en Guyane où il a beaucoup souffert.
Dans l’ombre, ça conspire aussi contre cette expédition…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EPERVIER (L’) #7 – La mission

En ce mois de mars 2009, vous découvrirez donc le nouveau cycle d’aventures de L’Epervier. L’aventurier et corsaire ne navigue donc plus dans les eaux de chez Dupuis mais chez Quadrants dans la collection Boussole.
Vous avez pu aussi découvrir en avant-première les débuts de cette aventure dans la collection Les rendez-vous de l’Epervier dont 2 tomes sont parus en 2008.

Cette nouvelle aventure démarre fort bien.
C’est avec plaisir que nous retrouvons Yann de Kermeur et l’équipage de la Méduse. Ce premier tome place donc l’intrigue et nous montre aussi la vie à la cour du roi. Une scène d’ailleurs nous montre bien la différence entre un seigneur et un aventurier comme de Kermeur, qui a donc le chic aussi pour s’attirer des ennuis. Et malgré ce que nous pourrions penser au vu des différents dialogues et scènes présentant l’intrigue, le récit est bien rythmé, bien dynamique. Patrice Pellerin montre là aussi un talent pour la narration. Il ne faut pas oublier qu’il a aussi travaillé auprès de Charlier sur Barbe-Noire. Il n’oublie pas non plus de placer son héros entre deux femmes dont une s’avère fatale et fort dangereuse. Il n’hésite pas non plus à bien détailler son histoire avec des petites choses de cette période, comme lorsque nous voyons la Méduse au carénage, ou bien lorsque le mât est replacé sur le navire, entre autres.

Niveau graphisme, Patrice Pellerin est un très bon dessinateur. Ses personnages sont vivants, ses décors nous donnent l’impression d’avoir une photographie de l’époque. Je suis toujours aussi impressionné par la reconstitution des navires. Ah, je monterais presque à bord. Pellerin nous entraîne donc dans un nouveau cycle qui s’avère fort prometteur au vu de ce tome 7.

Il faut signaler aussi que Quadrants a proposé une édition spéciale de ce tome en noir et blanc qui fut vendue lors qu festival d’Angoulême 2009 sur le stand Soleil, édition qui a permis d’admirer toute la beauté du trait en noir et blanc de Pellerin.

Malloz doué ! Si avec ça vous ne montez pas à bord de la Méduse pour un nouveau cycle d’aventures, je pense que vous le regretteriez !

Par BERTHOLD, le 18 février 2009

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