ECOLE EMPORTEE (L')
Tome 1

Sans que rien ne laisse supposer le moindre drame, le jeune Shô, après s’être disputé avec sa maman, part à l’école en lui ayant dit des mots malheureux. Il en jette même le cadeau qu’elle avait glissé dans son cartable.
Et puis voilà que, par un phénomène extraordinaire, l’école de Shô et de ses camarades disparaît brutalement. A sa place : un cratère !
A l’intérieur de l’école, pourtant, les enfants comme les adultes sont toujours en vie.
Que s’est-il passé ? Par la fenêtre, plus de ville ni de maisons. Ce qu’ils aperçoivent est un ciel brumeux et un sol ensablé comme désertique.
La tension monte et avant de comprendre qu’ils ont été projetés dans un autre espace temps, un étrange sentiment d’angoisse et de violence assassine ou suicidaire chez les adultes va naître. Le mystère s’épaissit.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ECOLE EMPORTEE (L’) #1 – Tome 1

Nouveau manga du genre fantastique plutôt étonnant ! Le départ de l’histoire laisse présumer d’un récit classique et petit à petit, on ressent comme une accélération digne d’un bon film d’action du cinéma américain. Du genre « Drame » on passe à « Fantastique » .
Le dessin réaliste, précis et soigné donne l’impression que l’auteur subit quelques influences, notamment celle de Tezuka avec des clins d’œil à Astro boy et peut être MW par exemple. L’histoire est assez tragique et pèse lourd sur les épaules de toute une classe qui se retrouve propulsée dans une dimension parallèle et qui doit survivre. Comment survit-on quand on n’est qu’un enfant. ? Le sujet est sensible et Umezu se jette à fond dans l’étude des comportements humains en cas de danger extrême. Ces observations sont toujours passionnantes et font fantasmer de nombreux auteurs. Tout peut y être abordé, de l’angoisse à l’inconscience, de la plus forte individualité à la solidarité. Les réactions sont multiples et la violence peut se révéler être la part d’ombre cachée en soi. Hum.. !
La narration est particulièrement intéressante avec un crescendo captivant et un découpe auquel on accroche, c’est sûr !

Lancez vous car après un très bon départ, on sait que tout reste encore à venir avec cette série finie en six tomes au Japon.
Par ailleurs la nouvelle collection « Junko » de chez Glénat est assez confortable. Le livre est petit et plutôt épais. Il se lit facilement dans les transports par exemple. Bonne lecture !

Par MARIE, le 7 décembre 2004

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