ECOLE CAPUCINE (L')
L'Héritier

Chaque jour qui passe, Aristide, le juge de paix, s’éprend un peu plus de Camille et avance pas à pas dans son enquête se confrontant toujours à l’omerta qui règne sur le petit village de Kerfilec. Pendant ce temps Honoré s’éloigne de plus en plus de son épouse… Suite et fin de ce diptyque, L’Héritier nous réserve son lot de surprises.

Par melville, le 20 mars 2010

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Notre avis sur ECOLE CAPUCINE (L’) #2 – L’Héritier

Le premier tome, Venin de village, avait démarré sur les chapeaux de roues et laissait en suspens un certain nombre d’interrogations qui trouvent leurs conclusions dans ce second volume L’Héritier. Encore une fois l’histoire est difficile à résumer sans en dévoiler de trop. Le scénario possède une construction complexe où s’imbrique les différentes intrigues mêlant avec habileté histoires de familles et sorcellerie sur fond de loi du silence… Ce que l’on peut dire sans prendre de risque c’est que le sentiment amoureux est, comme dans le premier tome, la clé de voûte du récit. A l’image des contes de notre enfance Jean-Blaise Djian, le scénariste, nous emmène sur les thèmes de la passion, de la vengeance, de l’enfance et de sa cruauté et la troublante Camille n’en est plus que jamais l’incarnation : machiavélique, perfide et perverse, elle se joue comme personne des gens qui l’entourent.
L’atmosphère qui se dégage de cette série est assez ambiguë. Portée par le dessin de Vincent, qui un peu à l’image de Camille allie subtilement élégance et dureté, l’ambiance est à la fois féerique (la colorisation lumineuse de Dame Morgil n’y est pas pour rien) et désenchanté. Ce contraste saisissant oblige le lecteur à un regard plus fin que ce que la couverture pourrait nous laisser penser au premier abord.

L’école capucine est donc un diptyque surprenant qui vaut vraiment le détour ! A découvrir.

A noter également que la présente édition se voit augmentée de quelques pages de croquis et de planches crayonnées ou encrées où l’on peut admirer le travail de Vincent.

Par melville, le 20 mars 2010

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