AUBERGE DU BOUT DU MONDE (L')
La fille sur la falaise

Vers 1882, quelque part en Bretagne, un écrivain en quête d’inspiration atterrit à "L’auberge du bout du monde" par une nuit de tempête. Le tenant du lieu va lui raconter une drôle d’histoire, mais une histoire vraie …

1822, le jeune Yann joue près des falaises et découvre le cadavre de la femme de l’aubergiste. Sa fille Irina, l’amie de Yann, a disparu. L’aubergiste sera inconsolable pendant de nombreuses années et ne voit pas ce qui se passe dans son village : une conserverie s’est installé. Un jour, sa fille revient …

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur AUBERGE DU BOUT DU MONDE (L’) #1 – La fille sur la falaise

ATTENTION : COUP DE COEUR !

Ce tome 1 est une grosse surprise ! Tiburce Oger nous offre un très bon scénario que son ami Prugne dessine et met en couleurs . Ce qui nous permet de lire des planches en couleurs directes de toute beauté.
Les 2 auteurs arrivent à recréer une ambiance fantastique. De retrouver l’état d’esprit, je dirais, du film de Fritz Lang « Les contrebandiers de Moonfleet ».
Il suffit de voir les premières planches qui concernent l’arrivée de l’écrivain sous la pluie : de toute beauté ! On prendrait même un parapluie pour se protéger de cette pluie.
Bref, j’attends maintenant la suite avec impatience.
Cette série se déclinera en 3 tomes.
Je vous la conseille fortement.

Par BERTHOLD, le 22 novembre 2004

Connaissant Prugne pour sa série « Fols » qui ne m’avait pas enthousiasmée, je le redécouvre avec cette nouvelle série scénarisée par Tiburge Oger, autre auteur complet.
Ce duo est surprenant et assez détonant. L’un comme l’autre semblent particulièrement à leur place et à l’aise dans cet exercice. Le scénario mêlant le réel avec l’étrange, donne une histoire intrigante et captivante. On entre très vite dans l’ambiance et on n’en sort qu’à la dernière page. Mieux, on le relit rapidement pour déguster plus lentement ce qui nous a tant plut en première lecture.

La narration et le découpage sont magnifiquement réalisés. L’art de raconter est bien là et on sent monter la passion des auteurs derrière leur création. Passion de vivre leur récit, de réussir l’alchimie entre eux et les lecteurs.
Et bien, la sauce prend. On lit, on regarde, on imagine, on anticipe et on garde en mémoire.
En dehors de cet aspect d’écriture, le dessin ne démérite pas. Le trait est enlevé, souple, appuyant le mouvement et montrant la force du récit. Les couleurs sont superbes et marquent efficacement la douceur de l’enfance ou au contraire la dureté d’un drame.

Enfin, l’ambiance du bord de mer et des récits racontés par l’aubergiste maintiennent la tension ainsi qu’est bien présent cet autre climat : celui de la littérature toujours envoûtante, souvent romantique et parfois inquiétante.
Très bel essai, à découvrir.

Par MARIE, le 23 février 2006

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