ASSASSIN ROYAL (L')
Le bâtard

Reconduit sur les terres de ses parents par un vieillard qui l’avait élevé pendant les six premières années de sa vie, un jeune garçon qui ne se connaissait pas d’autre prénom que « Petit » apprit qu’il était le fils de Chevalerie, donc de sang royal, mais fils illégitime. Cinquième sur la liste de succession de son père, il n’en devenait pas moins prétendant officiel, voire un successeur possible si son père qui n’avait pas eu d’enfant avec sa femme le reconnaissait.

Tout d’abord logé parmi les animaux où il s’amouracha d’un chiot duquel son entourage lui dit qu’il avait attrapé « le vif » (le don de l’esprit des animaux), il finit par se faire offrir l’hospitalité dans des appartements du château de Castelcerf plus dignes de son sang, sinon de son rang.

Fitz fut pris sous la protection du roi Subtil qui alla même jusqu’à tester sa loyauté en lui imposant un professeur étrange autant que fascinant, un professeur qui se targuait entre autres de vouloir faire de lui un assassin diplomatique.

A Castelcerf où ceux qu’on appelait les Pirates Rouges représentaient une menace de plus en plus grande pour la paix de la cité, un dénommé Kelvar fut soupçonné d’agir en leur faveur.

Le temps avait passé et Fitz n’était plus le petit garçon qui avait été recueilli des années auparavant ; sa première mission allait être de mettre à jour les réelles motivations de ce Kelvar et de le supprimer s’il s’avérait être un traître…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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2 avis sur ASSASSIN ROYAL (L’) #1 – Le bâtard

L’Assassin Royal commence de façon assez classique, sans grande originalité, mais très vite on s’éloigne tout doucement des sentiers battus pour aller vers un récit réellement intéressant, voir même assez passionnant. Peut-être en effet a-t on l’impression que ça n’est que le début, que le gros du sujet va venir ensuite, toutefois les personnages sont bien plantés, très reconnaissables. C’est efficace. Le dessin de Laurent Sieurac ne cesse de gagner en expressivité, en force et certaines cases sont même magnifiques. Un très grand auteur en devenir, qui risque assez vite de surprendre ses fans !
Alors que je ne suis à priori pas un lecteur habituel de ce genre de récit, que je n’ai pas lu non plus les livres à la base de cette adaptation, j’avoue que j’ai été très agréablement surpris par ce premier album, et j’attends la suite avec impatience !

Par FredGri, le 27 octobre 2008

L’assassin royal de Jean-Charles Gaudin et de Laurent Sieurac est l’adaptation en bandes dessinées de l’œuvre éponyme de Margaret Astrid Lindholm Ogden, alias Robin Hobb.

Dans ce premier tome intitulé « Le bâtard », on fait la connaissance de Fitz à qui sa créatrice aurait attribué son amour pour les chiens. En effet, Fitz, tout jeune et bien esseulé dans le monde dans lequel il a été projeté, s’amourache de Fouinot, un chiot avec qui il réussira, selon ses proches, à communiquer par l’esprit. Mais les événements vont voir le chien et l’enfant séparés brutalement, épisode traumatisant pour le gamin et qui aura sans doute des répercussions sur la suite même si très vite, l’intensité de la suite tend à nous le faire oublier…

La suite, c’est d’abord une très classique succession de tableaux nous montrant Fitz grandissant, Fitz prenant de l’assurance, Fitz gagnant en intelligence… Bref, un héros naît sous nos yeux ; un héros qui bien vite comprendra qu’il devra évoluer dans un univers miné par les tensions politiques et stratégiques, un héros qui va avoir du boulot ! Car oui, la suite, c’est aussi la mise en place d’une intrigue sonnant la fin de la jeunesse du héros élève…

Sous la plume de Laurent Sieurac et sous les couleurs de Fabien Alquier, sans trop de surprises pour qui y est habitué, l’aventure se dessine. Il est encore trop tôt pour savoir si l’adaptation sera fidèle aux romans de Hobb, et donc si cette série saura trouver sa place dans ce genre littéraire où la concurrence est rude. Le mieux pour le savoir reste de se faire son propre avis, et pour cela de partir pour Castelcerf découvrir ce tome 1 de L’assassin royal aux éditions Soleil !
 

Par Sylvestre, le 19 septembre 2008

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