ASSASSIN QUI PARLE AUX OISEAUX (L')
Tome 2

Camille, la fille du maire, blessée, est laissée pour morte dans la forêt. Tout le village s’indigne de cet accident et se retourne contre le Roitelet, assassin présumé d’Aline il y a 12 ans.
Mais Camille n’est pas morte. Le Roitelet l’a ramassée et emmenée dans la cabane en haut des arbres tout près des oiseaux. C’est ainsi qu’ils vont faire connaissance et se rendre compte de leur passion commune pour les volatiles.
Cette relation nouvelle pousse les villageois à révéler la vérité autour de l’assassinat d’Aline.
Le drame de l’injustice prend toute sa dimension.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur ASSASSIN QUI PARLE AUX OISEAUX (L’) #2 – Tome 2

Suite et fin de la série « L’assassin qui parle aux oiseaux ». Avec un dessin enlevé, détaillé et précis, le dessinateur animalier, si proche de l’univers naturel, termine son histoire avec la participation d’ornithologues dans un dossier riche et instructif nommé « Le rêve d’Icare » en fin d’album.
Le carnet naturel joliment illustré par l’auteur, met en scène de nombreuses variétés d’oiseaux des jardins et des forêts. Pour le plaisir, il offre également en lecture, le journal établit par le Roitelet durant toute l’histoire.
Pour qui aime ce monde, la série est superbe. Malheureusement, en regard de cette mini encyclopédie ornithologique, l’intrigue commencée dans le premier tome, laissant entrevoir une fin explosive, termine en queue de poisson ce qui est un comble pour une série ne parlant que d’oiseaux. 

Un léger coup de « gueule » avec une allusion expéditive à l’affaire «Dutrout » et pas grand chose de plus.
On s’attendait à la dénonciation d’une injustice et finalement Servais remet juste les pendules à l’heure en révélant la réalité des faits sans toutefois faire l’effort d’une vraie réhabilitation du héros aux yeux du village. Une légère compensation financière intervient. On se rachète par l’argent mais cet acte ne peut suffire pour une vraie justice.
Du coup, on aurait pu s’envoler au rythme des saisons, comme le font les cigognes suivies de près par les personnages mais non, la magie n’opère pas jusque là et le lecteur reste à quai. 

La dernière série de Jean-Claude Servais restera un magnifique carnet de dessins donnant vie aux oiseaux et à leur mode de vie. Peut –être aussi retiendra-t-on, la tendresse qui unit une fille à son père dans un sursaut de dernière minute avec ce très joli dessin représentant l’homme enserrant sa fille ou du moins la fille de la femme qu’il a profondément aimée par le passé et qui pourrait largement être sa fille devant tant de points communs… mais là aussi, un point d’interrogation reste en majuscule.
A lire si vous aimez les oiseaux et le dessin réaliste de Jean-Claude Servais.

Par MARIE, le 14 novembre 2005

Publicité