APOGEE DES DRAGONS (L')
L'héritage ancestral

En cette fin d’année 1945, alors que Berlin n’est plus qu’un amas de ruines et que la suprématie hitlérienne s’est totalement délitée, de nombreux officiers allemands se doivent de se rendre à la force alliée. Parmi ceux-ci, Ernst Schäfer, archéologue de métier ayant participé activement à l’œuvre nazie, est placé en détention avant d’être entendu par la justice internationale de Nuremberg. Toutefois, couvert par le fameux Ordre des dragons, Ernst est déclaré non coupable et se voit remis en liberté. Il est approché par Hermann Bartels, architecte proche d’Himmler, qui lui révèle en échange de sa sauvegarde que l’une des salles de la citadelle de Wewelsburg où il a travaillé renferme un secret qui pourrait l’intéresser, un secret qui va l’amener, sous l’égide de sa loge, à franchir la porte qui mène au monde souterrain d’Agartha et obtenir peut-être le moyen de contrer l’Ordre occulte de Thulé.

 

Par phibes, le 15 août 2011

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2 avis sur APOGEE DES DRAGONS (L’) #1 – L’héritage ancestral

L’archéologue allemand Ernst Schäfer (qui a d’ailleurs réellement existé) revient pour de nouvelles péripéties après son combat sous le couvert de la Loge des Dragons contre l’Ordre de Thulé (voir la trilogie L’Ordre des Dragons). Loin de repartir sur de nouvelles aventures, l’Apogée des dragons se veut rester dans le cadre scénaristique et thématique institué par Jean-Luc Istin (l’affrontement perpétuel de deux Ordres antagonistes) mais annonce toutefois un changement dans l’équipe par la venue d’Eric Corbeyran.

Toujours intercalé dans l’Histoire, le récit prend ses bases à la chute du 3ème Reich et vient donc remettre sur les rails le fameux ex-officier allemand dans une quête qui va l’amener dans les profondeurs de la planète. Mais l’archéologue n’est pas tout seul puisqu’il est appelé à retrouver celle qui l’a déjà accompagné dans ses précédentes investigations musclées, Eva Wilson. La présence féminine sera renforcée par l’intervention d’une autre femme, en l’occurrence Paula, qui supplantera le temps de ce premier épisode l’ancienne héroïne.

Cet épisode possède un certain panache et évite heureusement la redite. Scindant adroitement son récit en deux histoires parallèles (qui finiront bien bien par s’assembler), d’un côté celle d’Ernst et de l’autre celle de Paula, Eric Corbeyran nous entraîne dans une intrigue auréolée de fantastique au-dessus de laquelle l’ombre maléfique d’Hitler plane. Gérant les allers-retours dans le temps avec brio, le scénariste fait monter la pression tout en enfonçant ses personnages dans les profondeurs d’un secret qui doit générer une rencontre hors norme voire légendaire.

Denis Rodier reste fidèle à l’univers premier qu’il a créé sous l’égide de Jean-Luc Istin. Son trait est on ne peut plus adroit, empli d’une authenticité qui ne peut que ravir ceux qui apprécient les dessins bien proportionnés, dynamiques. Ce dernier fait éclater son talent dans des planches intégrales d’une beauté, d’un ombrage et d’une démesure imparables. Assurant également la colorisation, l’artiste démontre avec brio sa grande polyvalence.

Un bon début d’aventures pour une suite de l’Ordre des Dragons que l’on recommandera sans détour.

 

Par Phibes, le 15 août 2011

Avec l’Apogée des Dragons, Soleil fait mouche à plusieurs titres.
Au premier de ces derniers, le prix! Dans ce secteur de la BD où les prix ne cessent de s’envoler, il faut absolument saluer ce petit coup marketing des Editions Soleil qui, pour promouvoir ce nouveau cycle, n’hésitent pas à proposer ce premier tome au prix de 9€95 au lieu de 13€50, et comme il n’y a pas de petites économies, j’adhère à 100% à ce genre d’initiatives où tout le monde est gagnant.

Alors, Spin-Off ou réelle suite avec simple changement de scénariste par rapport à l’Ordre des Dragons, je ne pourrais vous dire car j’ai trouvé ces deux informations contradictoires en faisant me recherches. Une chose est sûre néanmoins: Je n’avais jamais eu entre les mains l’Ordre des Dragons, et cela ne m’a pourtant aucunement gêné pour la lecture. Cela permet donc de prendre le train en marche, et de ne pas rester à quai!

Ce premier tome de l’Apogée des Dragons m’a réellement séduit, tout d’abord par l’entremise du trait de Denis Rodier qui maîtrise non seulement ses personnages, mais également les décors d’une main de maître qui ne tremble que très rarement. Cette capacité de plonger le lecteur au cœur de l’action n’est pas donnée à n’importe qui, et les illustrations pleine page ou double pages apportent un véritable plus au récit d’Eric Corbeyran.

Parlons du nouvel arrivé justement, puisque Jean-Luc Istin a été remplacé entre les deux cycles par le très prolifique Eric Corbeyran, scénariste entre autres de l’univers des Stryges et bien d’autres, au point qu’il m’est arrivé d’être franchement déçu par certaines de ses prestations qui laissaient un goût d’inabouti, d’inachevé. Ici, il n’en est rien, et le déroulement de l’histoire que l’auteur nous propose est astucieusement rythmé et justement détaillé. S’approprier un univers qui n’est pas le sien ne doit pas être chose aisée, et pourtant, Corbeyran a relevé le défi sans sourciller. Le récit est plaisant, soulève de nombreuses questions et met en appétit le lecteur qui ne désire qu’une chose: Avoir le tome 2 le plus rapidement possible entre les mains!

Copie quasiment sans fautes pour ce nouveau tandem. Vivement la suite messieurs!

Par Matt, le 5 octobre 2011

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