AGENCE (L')
Dossier Leda

7 avril 1945, près d’Eisenach (Thuringe).
Un soldat de l’armée US, Rafaëllo, membre du M.F.A., a eu une info concernant l’endroit où se trouve l’or de la Reichsbank, ainsi que toutes les oeuvres d’art qui ont été pillées par les Allemands durant la guerre. Rafaëllo n’en revient pas de tous ces trésors qu’il trouve dans cet endroit. D’ailleurs, il est marqué par un Tintoret représentant une femme nue, Léda.
Alors que l’armée américaine décide d’évacuer tout cela assez rapidement du fait de l’avancée des Russes, un des convois est attaqué par un commando. Les oeuvres qui s’y trouvaient, comme le Léda, disparaissent.

De nos jours, Londres.
Sir Richardson, le PDG de World Medias, est en réunion avec le Conseil d’Administration. Il leur apprend que le cours de leur action a perdu 78 % de sa valeur à la Bourse de Londres.
Il va falloir qu’il trouve une solution pour sauver son empire. Certains actionnaires le lui font comprendre. Sir Richardson pense avoir quelque chose en main pour redonner du tonus à sa société.

Venise.
L’agence MX-22, qui lutte contre le trafic mondial d’oeuvres d’art, se réunit. Elle comprend Souad, Saint-Alban, Kim et est dirigée par Rafaëllo. Ils font le point sur l’une des dernières missions de Souad, lorsque Rafaëllo reconnait le Léda dans un tableau qui est réapparu dans une galerie parisienne alors qu’il avait disparu durant la guerre…

 

Par berthold, le 26 juillet 2012

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Notre avis sur AGENCE (L’) #1 – Dossier Leda

L’agence est une série, un thriller, qui se veut assez différente sur sa base des autres titres du genre.
Jean-Claude Bartoll s’attache ici à nous faire faire connaissance avec les membres de l’agence MX-22, dont le but est de lutter contre le trafic mondial d’oeuvres d’art et nous place d’entrée l’intrigue de ce premier tome.

Dès les premières pages, le lecteur se laisse happer par l’ingéniosité de ce suspense habile. On commence par un fait se déroulant à la fin de la Seconde Guerre mondiale et on se retrouve, de nos jours, avec un bon trafic de tableaux de maîtres. Nous allons assister au fonctionnement de cette Agence avec mission d’infiltration, surveillance à distance et action quand il le faut.
L’intrigue est passionnante et intéressante. Le lecteur se laisse fasciner par ces trafics et passe un très bon moment de lecture grâce à un suspense efficace, maitrisé par Bartoll.

Thomas Legrain est bien à l’aise avec ce graphisme réaliste. Son trait s’avère efficace dans l’ensemble. Il se sort très bien des moments "statiques" où les personnages discutent (ce qui est aussi nécessaire pour la compréhension de l’intrigue) et nous donnent de belles scènes d’actions digne du cinéma.

Un premier tome fort prometteur qui nous embarque dans une enquête originale et dans un milieu peu connu. Affaire à suivre sans plus tarder !

 

Par BERTHOLD, le 26 juillet 2012

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