ÂGE D'OR DE MICKEY MOUSE (L')
1939/1940

Ce troisième volume comprend, outre du rédactionnel sur le Fantôme, sur les collaborateurs de Gottfredson et un extrait de sa correspondance, les aventures suivantes qui s’étalent entre le 20 Mai 1939 et le 21 Décembre 1940:

– "Mickey contre le Fantôme noir", ou Mickey part sur les traces du mystérieux "Fantôme noir" qui vandalise des marchants d’appareil photo, sans raison apparente !
– "Mickey la lampe d’Aladin", ayant découvert une étrange lampe magique Mickey se rend compte qu’en la frottant un génie apparait…
– "Mickey et Jeudi", un matin notre héros reçoit un paquet de son lointain ami Vendredi. ce dernier lui envoie son frère jumeau afin qu’il l’éduque…
– "Le rançonneur", Alors que Minnie et Clarabelle sont parties en vacances dans un ranch, en pleine campagne, Mickey apprend que Pat Hibulaire est dans la même région et qu’il enlève des jeunes filles pour demander des rançons…
– "Mickey Groom-détective", sommé par Minnie de trouver un vrai travail, Mickey va devenir Groom dans un hôtel, mais voilà que de mystérieux fantômes font leur apparition afin d’effrayer les clients…

Par fredgri, le 18 août 2012

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Notre avis sur ÂGE D’OR DE MICKEY MOUSE (L’) #3 – 1939/1940

Décidément cette vague nostalgique fait vraiment des merveilles !
Un troisième tome qui confirme tout le bien que l’on pense de cette initiative Glénat. Non seulement on a droit à du très bon Gottfredson, mais en plus c’est bourré de rédactionnel passionnant. Car elle est là la véritable plus-value de ces grands volumes retrospectifs, un travail éditorial exemplaire qui met parfaitement en valeur non seulement l’univers de Mickey, par le biais d’articles présentant les nouveaux personnages, le contexte, mais aussi les auteurs. C’est tout simplement indispensable, on a ainsi une vraie reconnaissance de ces vieux strips qui restent encore aujourd’hui captivants.

Bon, dans ce troisième volume on a le plaisir de découvrir quatre histoires qui s’étalent sur un peu moins de deux ans. On rencontre donc pour la première fois le Fantôme Noir, Jeudi et le génie de la lampe. Le ton reste très léger tout en permettant à Gottfredson et son équipe de malgré tout aborder des sujets plus profonds tout de même. Qu’il s’agisse du regard sur la pauvreté, sur le scepticisme que peuvent avoir les gens vis à vis du bonheur, de la différence entre les classes sociales, entre les ethnies… Mine de rien, certes on rigole souvent, mais parfois on se retrouve face à quelque chose de bien plus subtil qu’il n’y parait !

Et là on est vraiment dans le fond de ce qui fait de ces strips des références encore maintenant.
Et c’est pour ça aussi qu’il est nécessaire, comme le fait Glénat et son équipe de rédacteur, de bien remettre les choses dans leur contexte.

Néanmoins, on reste aussi dans une approche assez légère, d’ailleurs la plupart du temps, les histoires se segmentent en une multitude de gags de situation ou l’idée de base ouvre sur des déclinaisons qui animent le récit, allant peut-être trop souvent aussi jusqu’à se répéter. On tire souvent sur la corde ! Mais qu’importe, ça fonctionne très bien, malgré le sujet. Parce qu’il s’agisse d’ambiance polar avec une vraie histoire (le fantôme noir, le rançonneur ou Mickey Groom-détective) ou simplement des situations à gags (la lampe d’Aladin, Jeudi) tout est prétexte à tester les limites de l’idée, à partir dans tout les sens. C’est aussi la structure du strip qui le veut, une idée par semaine, une sorte de cliffhanger à chaque fois, c’est parti !

L’age d’or de Mickey continue donc d’être un vrai bonheur de lecture. C’est peut-être un peu dense avec ces grandes pages qui rassemblent 6 strips à chaque fois. de plus les couleurs italiennes continuent de me laisser vraiment perplexe, avec leur dégradés Photoshop et cette manie à être trop foncées dans les angles ! Toutefois, cela reste une série à suivre absolument, sans hésiter une seconde !

Avis aux amateurs !

Par FredGri, le 18 août 2012

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