KRAN
Viva Lastrepasse

10ème volet des aventures du barbare le plus célèbre de la littérature après Conan, Kran est de retour.
Un grand malheur risque de s’abattre sur le royaume de Torgnol, le roi est malade, genre funeste, et Kran serait amené à monter sur le trône.
Panique à la cour devant cette succession anticipée et angoisse chez Kran à qui on annonce que c’en sera fini des bitures à la taverne et des bastons.
Un seul espoir subsiste, faible lueur devant cet avenir sombre et peu glorieux, partir à la recherche d’un remède pour sauver le présent roi qui enfle comme une outre.

Par olivier, le 7 novembre 2010

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Notre avis sur KRAN #10 – Viva Lastrepasse

Eric Herenguel nous entraine une nouvelle fois dans la joyeuse déconade et le pur n’importe quoi.
Difficile de savoir ce qui affole le plus notre barbare bas de plafond, de devenir orphelin ou de devoir assumer la charge de souverain, mais en tout cas sous l’impulsion de la charmante Lovemidou, il part en quête de la tante d’Icelle, sorcière de son état et seule capable de confectionner un remède idoine.
L’équipe qui accompagnera l’expert de la lame à double tranchant se constitue aussitôt autour de la donzelle, avec le paladin Olivier, le Garou et l’inévitable Kunu.

Entre les jeux de mots à deux balles et les multiples références cinématographiques ou littéraires dont il truffe son récit, Hérenguel nous entraine dans une entreprise extravagante et drôle, où nos héros devront affronter une guilde des assassins plus crétins les uns que les autres et participer à un grand concours de magie où les coups tordus des différents participants ne relèvent pas le niveau des sorciers et sorcières qui se disputent la coupe de Lastrépasse.

Pour ce dixième volume, Herenguel a laissé le dessin à Pierre Loyvet, qui a déjà réalisé les trois albums de la série dérivée : Kran Univers.
Un univers qu’il maitrise donc, avec sa propre sensibilité et un trait où les influences manga ressortent encore dans quelques cases.

Un scénario qui reste fidèle au genre parodie d’héroic fantasy où Herenguel s’amuse certainement autant que le lecteur, un dessin expressif et clair, voilà de quoi passer un moment agréable sans se surchauffer les neurones.

Par Olivier, le 7 novembre 2010

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