KOOKABURRA
Dernier sang...Premier souffle

Le célèbre space sniper Dragan Preko et l’armada de l’empereur Sabalaï vont de planètes en planètes, ne découvrant que ruines et désolations. Et pourtant, ces planètes constituent l’une des plus puissantes civilisations de l’univers. Dragan sait qu’il n’a plus le choix et que son destin est dorénavant tracé : il doit affronter son plus terrible ennemi…

Par berthold, le 9 octobre 2017

Notre avis sur KOOKABURRA #8 – Dernier sang…Premier souffle

C’est par ce titre que se conclut cette série culte, créée en 2000 par Didier Crisse.
C’est une série qui, en 17 ans n’a connu que huit tomes. Mais qui a vu son univers s’étoffer par deux séries dérivées : K (avec Humberto Ramos), trois tomes et Kookaburra Universe (réalisée par divers auteurs), 16 tomes.

Au début, Crisse s’occupait du scénario et du dessin. Puis il a confié les rênes à Mitric. A partir du tome 6, Mitric s’est retrouvé seul à la barre de la saga. Et pour ce dernier opus, il a demandé à son compère de Tessa, Louis, de rejoindre l’aventure pour cette conclusion épique.

J’ai été assez surpris par ce final, mais cela ne m’a pas déçu. Je trouve qu’ils ont fait de l’excellent ouvrage justement. Ils ont su rendre honneur à cet univers en terminant en beauté. L’intrigue reste assez costaude, complexe et justifiée. Elle prend toute sa valeur dès les dernières pages.
Le scénario de Mitric est bien amené et joue de la complexité de cet univers. C’est avec plaisir que nous revoyons certains des héros qui nous avaient marqué dans les premiers récits. Et puis, nous découvrons quel est le destin qui attend le légendaire Space Sniper.

Quand à Louis, nous voyons que c’est avec plaisir qu’il replonge dans l’univers de Kookaburra. Il avait déjà illustré les tomes 9 et 13 de Kookaburra Universe, mais il apporte une autre dimension graphique à cet ultime tome. Par moment, c’est tout simplement magnifique. Son travail, embelli par les couleurs de Lamirand, est remarquable. Il donne de la force à ce récit par la puissance de son trait. Et son space sniper gagne en charisme.
Et pour cloturer cet album, c’est à Crisse que revient le droit de dessiner la dernière page. La boucle est bouclée.

Le space opera Kookaburra se clôt en beauté avec ce tome 8. Un récit à ne surtout pas manquer.

 

Par BERTHOLD, le 9 octobre 2017

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