KOOKABURRA UNIVERSE
Le dernier vol de L'Enclume

Lors d’un voyage au bord de l’Enclume, Brigit Nielson raconte à Dragan Preko l’histoire de son défunt mari, le Commandant Brian North.
Tout comme son fils, il fut un stratège doué et respecté. Sur son vaisseau, l’Enclume, régnait une atmosphère de sincère confiance. Même dans les moments les plus troubles, pendant les raids de pirates ou les attaques des Kélimiens, ses prouesses stratégiques l’ont fait entrer dans l’Histoire…

Par VincentB, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KOOKABURRA UNIVERSE #8 – Le dernier vol de L’Enclume

Kookaburra est sans aucun doute l’un des plus grands space-opera de la bande dessinée. Kookaburra Universe est une série spin-off de Kookaburra qui permet, à travers des équipes d’auteurs parfois inédites, comme c’est le cas ici, d’enrichir cet univers.
Cet album rassemble Jean-Luc Sala, scénariste de Cross Fire ou encore auteur complet sur Bakemono, et le dessinateur Khaled qui s’était fait remarquer sur les Chroniques de Centrum. Ce couple inédit s’est intéressé avec cet album à l’histoire de Brian North, le père d’un des enfants de la prophétie du Kookaburra. Ce personnage étant un commandeur de l’armée spatiale terrestre, les auteurs ont pu nous offrir de détonants combats spatiaux tout en faisant avancer l’histoire générale de Kookaburra en enrichissant l’intrigue.
Les batailles spatiales sont assez impressionnantes, le trait de Khaled s’y montre particulièrement efficace avec des structures pensées en 3D, cette impression est renforcée par sa colorisation informatique réussie utilisant divers effets spéciaux. Il donne habilement vie à cet album épique avec un style particulier mais convainquant.
Malgré des dialogues sonnant parfois un peu faux (comme si Sala s’était senti à l’étroit dans ce one-shot, en dépit du fait qu’il reprenne plusieurs planches, redessinées bien sûr, du 3eme tome de Kookaburra), le scénariste nous offre un récit convainquant et bien construit, mêlant habilement de nombreux éléments et personnages. La fin laisse cependant un goût amer de facilité scénaristique montrant un caractère utopique de personnage normalement dénué des qualités dont ils feront ici preuve.
Néanmoins la sauce prend et l’on se laisse mener par les auteurs, les quelques lourdeurs dans les dialogues parfois difficiles à bien saisir si l’on ne se montre pas assez attentif ne gâcheront pas le plaisir de retrouver un vrai album de space-opera avec des belles batailles sous une influence assez Star Wars (même les personnages des chevaliers sorciers se comportent plus ou moins comme des jedi).
De telles batailles manquaient à Kookaburra, Sala et Khaled nous les offrent enfin !

Par VincentB, le 22 juillet 2008

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