KOOKABURRA
Retour à Terradoes

Les ennemis de toujours ont conclu une trêve fragile pour mettre leur inimitié de côté. Cependant, chacun essaye en secret de récupérer les cinq enfants de la prophétie, même si la perte de Kaino Ladd semble la compromettre.
Pourtant, la hargne des Amazones, des Dakoïds et des Wombats laisse penser que le pouvoir de ces enfants, même réduits à quatre, est encore trop puissant. Et il ne faudrait pas qu’il tombe entre de mauvaises mains. Dragan et Skullface avec leur dextérité tentent tout pour les soustraire à leurs pousuivants. Et dans leur fuite, ils tombent sur une curieuse planète, un iceberg dans l’espace, une planète totalement inconnue et non répertoriée, et qui semble pourtant si familière à Dragan…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KOOKABURRA #5 – Retour à Terradoes

Un retour aux sources ? La boucle serait-elle bouclée ? Voilà ce que l’on peut dire à la lecture de cet album. Cet ultime tome du premier cycle de Kookaburra nous ramène sur la planète où Dragan avait abandonné ses amis d’enfance Raïsha et Nesta. Ici on apprend enfin le fin mot  de l’histoire. Kookaburra était une énigme avant, mais Retour à Terradoes  nous amène à l’unité de l’univers imaginé par Crisse et poursuivi par Nicolas Mitric. Les références aux nombreux tomes de la série dérivée Kookaburra Universe sont nombreuses et les lecteurs pourraient presque y trouver aussi le début de "K", la dernière série en date.
Sur le plan esthétique, cet album est aussi remarquable que le précédent. On peut critiquer la reprise du dessin par Mitric, car son trait n’est pas celui de Crisse, les couleurs de Sebastien Lamirand dénaturent la série originelle… Non ! Leur travail est tout simplement magnifique. L’infographie va très bien avec le récit de ce space opera et lui donne une consistance. Fini l’espace à la mode de Ridley Scott, très sombre, ou celui de Lucas à la propreté d’un bloc chirurgical, ici c’est un feu d’artifice en permanence. C’est sans doute cette différence qui fait que l’on s’attache à cet univers. Sinon autre preuve du remarquable travail sur cet album, c’est ce superbe quadryptique que l’on trouve vers la fin de l’album. Il faut poser l’album pour en profiter totalement et s’incliner devant lui comme en signe de respect pour le travail accompli.
Au final, avec ce cinquième tome s’achève une partie d’un mythe, c’est presque avec nostalgie ou tristesse que l’on referme cet album. Car on le devine comme une sorte de prologue de la série K. Mais aussi parce que c’est le dernier qui sera scénarisé par Crisse. Mais réjouissons-nous, car Kookaburra Universe poursuit son chemin pour nous éclairer un peu plus sur cet univers décidément très riche, et Kookaburra aura droit à un second cycle. Comme le disent si bien les auteurs, "Kookaburra a repris son envol… elle reviendra".

Par Eric, le 29 septembre 2006

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