KOGARATSU
Par-delà les cendres

En acceptant de partir à la recherche de Tomomi, une jeune fille qui avait été enlevée aux siens, Kogaratsu ne savait pas qu’il allait mettre à jour les mystères d’une communauté de femmes dont la quiétude reposait sur la crainte des Tengus qu’elles orchestraient, qu’elles inspiraient à ceux qui auraient envie de nuire à leur équilibre de vie…
 

Par sylvestre, le 12 août 2010

Publicité

Notre avis sur KOGARATSU #5 – Par-delà les cendres

Après un premier cycle de 4 albums, Kogaratsu revient dans ce tome 5 héros cette fois d’une histoire complète en un volume. Cette nouvelle aventure, sans être des plus extraordinaires, donne cependant du fil à retordre au samouraï dans l’action mais aussi dans les choix qu’il doit faire : fuir le sanctuaire de la déesse devant la menace qui lui est brandie ? Retourner se battre ? Laisser à leur vie ces femmes que sa mission a définies comme ennemies ? Revenir de sa mission sans Tomomi ?

Le récit est éclaté en trois. On suit d’une part un homme parti dans la mystérieuse montagne que beaucoup redoutent, décor de l’histoire, et on apprend par son expérience ce qui attend les gens qui comme lui s’y risquent. On est sur un autre tableau aux côtés de la jeune Tomomi et c’est par les paroles qu’elle entend de celle qui est à ses côtés que l’on obtient des éléments sur l’intrigue. On accompagne enfin Kogaratsu dans sa mission. Ces trois tableaux finissent inévitablement par trouver leur confluence, donnant sa cohérence au tout.

La colorisation s’uniformise par différents filtres qui viennent caractériser les ambiances : bleu et blanc pour la neige et le froid, marron ou rouge pour les intérieurs… C’est un bon dessin que livre Mitchez même s’il est moins précis, moins poussé que celui – pour rester dans le même type d’environnement géographique lointain – de Georges Bess et de son Lama blanc ou de sa Péma Ling. La série Kogaratsu n’a néanmoins pas à rougir de ses atouts et les lecteurs de tout âge sauront voir en ce tome 5 la première pierre, après celles du cycle 1, d’une solide œuvre en son genre, vouée à un avenir certain.

Par Sylvestre, le 12 août 2010

Publicité