KNIGHTS OF SIDONIA
Tome 8

 
Alors que le commandant programme de lancer une offensive contre le Grand Essaim qui a pulvérisé le satellite de la planète Seven, Tsumugi, l’hybride aux pensées humaines, sort de sa convalescence pour le plus grand bonheur de Nagate qui va même s’arranger pour trouver un logement plus près de là où vit la créature.

De nouvelles combinaisons, une nouvelle partenaire, des nouveaux matériaux… Bien des efforts sont faits pour que la victoire soit au rendez-vous lors des attaques contre les Gaunas. Et c’est ainsi que, galvanisés par la confiance qu’ils ont en leurs atouts autant que crispés par les enjeux, nos héros vont faire cap vers la planète Nine pour une mission de reconnaissance qui s’avérera aussi surprenante que dangereuse…
 

Par sylvestre, le 28 mars 2014

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Notre avis sur KNIGHTS OF SIDONIA #8 – Tome 8

 
Bienvenue. Bienvenue (pour la huitième fois, puisqu’on en est au tome 8), dans cet univers de Tsutomu Nihei en bien des points semblable à celui de Biomega où des humanoïdes côtoient des créatures ahurissantes, où la chair se marie avec le métal voire avec des éléments inconnus de Mendeleïev et où les distributeurs de boissons ne proposent que de l’eau, du thé vert ou du bouillon !

Bienvenue dans cette bande dessinée manga où l’onomatopée retenue pour une main malencontreusement posée sur un sein est "Pouic" et où l’un des personnages les plus importants (la créature hybride dotée de sentiments humains), d’allure très phallique, ressemble sur la couverture de cet opus – c’est selon – à un saucisson, à un polochon ou vaguement à un organe masculin démesuré et pointé vers vous !

Mais trêve de plaisanterie… Parlons plutôt de ces planches de BD où les décors, les habits des personnages, les vaisseaux spatiaux et les monstres sont superbement dessinés ! Quel souci du détail !… et ce malgré un coup de crayon presque un peu "tremblant" (les boursouflures et autres poches sur les combinaisons ne sont jamais des formes franchement appuyées ou fermées, par exemple). Regardez ces paysages urbains futuristes, aussi : qu’ils soient de béton, d’acier ou envahis par la verdure, ils sont très soignés ! C’est très beau ! Et de la très grande majorité des planches se dégage cette impression de fourniture, de détail, de complétude… Notons aussi cette notion de rondeurs qu’on voit plutôt associées aux côtés paisibles, intimistes, gentils du récit. Contrairement aux aspects plus pointus, plus tranchants, associés eux aux batailles, au stress, au danger… Dans Knights of Sidonia, le monde semble en outre être dans les mains d’adolescents : cela rajoute au côté "innocence et naïveté" des personnages quand ils sont montrés tels les êtres sensibles qu’ils sont. Ça donne une dimension dramatique aussi dès lors que cette jeunesse a entre ses mains son destin et l’avenir de son univers…

C’est vraiment bien fait. Bravo ! Enfin on aura remarqué que plusieurs chapitres ont comme première planche un dessin en pleine page intitulé "100 vues de Sidonia" (+ un numéro) : c’est un clin d’œil aux fameuses 100 vues du mont Fuji, vous l’aurez compris.

Une belle oeuvre. A suivre.
 

Par Sylvestre, le 28 mars 2014

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