KNIGHTS OF SIDONIA
Tome 12

 
Sous le commandement de Sasaki, l’effilé Mizuki appareille pour la première fois. C’est un croiseur nouveau modèle de plus de 700 mètres de long qui peut accueillir à bord plus d’un millier d’âmes. Les premiers résultats de pilotage sont excellents et la puissance de frappe de l’engin est telle que ses occupants s’y sentent protégés et confiants. Or, lors de cette première sortie, une "anomalie spatiale" sur la trajectoire du Mizuki va se révéler être un de ces essaims de gaunas tant redoutés et une bataille va s’en suivre… Pendant la phase de combat, plusieurs sentinelles seront absorbées par l’entité ennemie, et parmi elles Sho. Celle-ci réussira à s’en extraire, mais son triste destin fera passer à un degré d’importance bien inférieur cette enquête qui s’est ouverte pour démasquer un mateur qui sévit à bord ou ce concours de popularité pour lequel chacun est invité à voter.
 

Par sylvestre, le 22 février 2015

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Notre avis sur KNIGHTS OF SIDONIA #12 – Tome 12

 
Ce tome 12 de la série Knights of Sidonia nous invite à la suite d’une épopée interstellaire, dans le vide spatial, à bord d’un vaisseau dernier cri où l’on retrouve nos héros. La majeure partie de cette histoire est de bonne qualité et c’est avec plaisir et curiosité qu’on renoue avec ces univers qu’affectionne l’auteur Tsutomu Nihei : entre chair et acier, entre matériaux et organismes vivants. Son trait est toujours aussi intéressant, fébrile dans les cas où il aurait pu s’aider d’une règle pour tirer de francs traits droits et impressionnant de savoir-faire quand il croque en quelques traits de jolies filles aux allures craquantes (cf. le dessin de couverture qui certes est légèrement plus abouti mais qui donne une bonne idée en tout cas).

Le hic, c’est donc ce décalage qui s’opère, presque à la fin du tome, lorsqu’il est question d’un concours de popularité à bord. Hic parce que ça fait vraiment puéril au milieu de situations où la gestion des problèmes et des émotions appelle plutôt les personnages à avoir des comportements et des maturités adultes ; et parce que cette séquence un peu "cheveu sur la soupe" intervient après des scènes autrement plus fortes (et dramatique) autour de la perte de Sho… Dommage, mais la magie globale opère heureusement toujours.
 

Par Sylvestre, le 22 février 2015

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