KLAW
Rupture

Ange et Lisa, à force de fuir, se retrouvent dans un appartement loué à la sauvette à Kangbashi, en Chine. Mais le jeune homme a de plus en plus de mal à retenir les esprit qui l’habitent, il a peur de finir par attaquer la femme qu’il aime. Mais cette distance qui grandit de plus en plus Lisa ne la supporte plus non plus, à tel point qu’elle envisage une rupture… Et c’est évidemment ce moment que choisissent leurs adversaires pour intervenir…

Par fredgri, le 1 novembre 2014

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Notre avis sur KLAW #4 – Rupture

Le temps a passé depuis le tome 3, nous sommes dorénavant en 2040, Ange et Lisa ne sont plus les ados que l’on connaissait auparavant ! Mais Ange n’a pas pour autant réglé ses angoisses vis à vis de ses pouvoirs, même s’il les contrôle de mieux en mieux !

Quel plaisir de retrouver cette excellente série qui utilise avec toujours autant d’habileté le thème du pouvoirs et de ses responsabilités.
Et même si l’on n’est pas concrètement dans du comics ça y ressemble beaucoup tout de même, tant dans le traitement de l’histoire que dans le dynamisme de la mise en page. Car le mot d’ordre est visiblement l’énergie et l’action. D’ailleurs dès les premières pages nous sommes catapultés au cœur d’un combat très impressionnant ou Ange doit affronter un Dizhi géant.
Mais attention, le scénario d’Ozanam ne se contente pas de simplement accumuler les scènes de bataille, il travaille très précieusement la relation entre Ange et Lisa, et le triangle amoureux qui semble petit à petit se créer avec Théo, tout en revenant adroitement sur cette histoire de Dizhi. On a tout de même le sentiment d’avoir, avec cet album, un tome de transition qui permet de basculer sur le nouveau statu quo de fugitif solitaire d’Ange. Le scénariste revient donc sur les bases de la série, il installe les personnages et pose les nouvelles trames à venir.

Un nouvel épisode qui démarre donc très fort et qui démontre parfaitement l’énergie qui déborde de ces planches et le gros potentiel de cet univers très riche.
Mais il faut bien reconnaître que le travail graphique de Joêl Jurion force l’admiration. Ses plans sont savamment étudiés et l’alternance entre scènes d’action et moments plus posés fonctionne à merveille ! On est dans un mixe parfait entre comics et franco-belge, tout les codes du genre sont là et très bien digérés. Du très très bon boulot !

Klaw reste donc une série qui suit tranquillement son rythme, passionnante et méritant largement de figurer dans toutes bonnes collections qui se respectent !
Vivement conseillé !

Par FredGri, le 1 novembre 2014

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