Kiriko

 
Six anciens élèves d’un petit collège de montagne ont répondu à l’invitation d’un mystérieux signataire leur demandant de revenir dans leur ancien établissement pour honorer la mémoire de Setsuko, une camarade qui avait trouvé la mort à l’époque…
 

Par sylvestre, le 27 novembre 2016

Notre avis sur Kiriko

 
Ce manga est un one-shot et il va donc rapidement à l’essentiel. Au point que l’entrée en matière et que l’arrivée des six invités au lieu de rendez-vous sont ultra convenues : les ex-collégiens ne savent pas qui a souhaité les réunir… Les lieux sont reculés et abandonnés, donc lugubres… La pluie fait ensuite son entrée en scène et avec elle un effondrement de terrain vient bloquer la seule voie d’accès, coupant ainsi nos héros du reste du monde… Ces enchaînements trop "flag" rappelleraient presque à ceux qui le connaissent le sketch de l’humoriste Bigard qui nous a fait rire avec sa bande de jeunes qui a loué pour trois francs six sous une maison de vacances qui se révélera hantée ! Mais on n’est pas dans une BD humoristique. Shingo Honda n’a-t-il pas clairement dit qu’il souhaitait que son récit ressemble à un film d’horreur ?!

Tout s’enchaîne. Les héros se savent prisonniers, des premières visions ont lieu, un premier meurtre, aussi. Le fantôme qui hante les lieux se montre… Tout va très vite, le stress du lecteur monte en flèche aussi ! Ce qui est une bonne chose, car lorsqu’on achète un manga qui "annonce la couleur", on aime bien être servi !

Dans le déroulement des faits, quelques éléments viennent nous faire douter de certaines choses. Le signataire K n’est pas celui qu’on imaginait… Le véritable K est bien l’organisateur, mais il est dépassé par les événements… Setsuko, enfin, se révèle au fur et à mesure : on est au départ trompés sur sa personne et on est donc forcément lecteurs tributaires de ce qu’on veut bien nous dire…

Ce dernier exemple en fera sans doute râler certains, mais dans ce genre de thriller fantastique, on n’est pas à un bémol près, n’est-ce pas ?! On "boit" donc ce manga en prenant du plaisir : on sait que rien ne peut être vrai, alors on décide de marcher à fond ! Et qui joue le jeu frissonne, dans ces cas-là ! On peut donc parler de classique et d’efficacité.
 

Par Sylvestre, le 27 novembre 2016

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