KILL OR BE KILLED
Volume 2

Au moment où Dylan abat Barry Jameson dans les toilettes d’un restaurant, il ne sait pas encore que les ennuis ne font que commencer. Deux policiers venus prendre des cafés ont entendu le coup de feu, se rendent aux toilettes et lui demandent de baisser son fusil. Mais Dylan, qui a toujours son visage caché par une cagoule rouge, tire à côté d’eux pour leur faire peur et pouvoir prendre la fuite. Dorénavant, toute la police de New York est aux trousses de ce justicier-tueur, comme le nomme la presse. Dylan a d’autres problèmes, il ne voit qu’une fois par semaine son amie Kira et leurs rapports sont devenus distants. Un jour, en sortant de la salle de boxe où il a commencé à s’entrainer, il croise son ex, Daisy. En attendant, la mafia russe commence aussi à s’intéresser à ce justicier-tueur…

Par berthold, le 17 juin 2018

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Notre avis sur KILL OR BE KILLED #2 – Volume 2

Le premier volume de Kill or Be Killed m’a impressionné. Une nouvelle fois, Ed Brubaker a frappé fort avec ce polar qui nous raconte l’histoire de ce jeune homme, qui se rate en tentant de se suicider et qui croise la route d’un démon qui lui demande de tuer quelqu’un ne fois par mois, pour pouvoir continuer à vivre sa vie.
Aux lecteurs de suivre les agissements de ce "justicier" qui abat que des personnes ayant fait du mal, mais surtout, de se demander si Dylan n’a pas eu des visions et que cette rencontre avec ce demon ne soit juste dans sa tête.
Ce second volume est tout aussi fort et prenant.

Brubaker nous raconte ce qu’il advient de Dylan et dans le pétrin dans lequel il se met. La police à ses trousses, les russes qui veulent retrouver sa piste pour l’abattre. Ses histoires sentimentales et surtout, la bavure qu’il va commettre.
L’ouverture de ce tome est un grand moment. Et cela ne sera pas le seul. Le fait aussi de faire parler à la première personne son récit est une excellente idée. Il nous fait entrer dans la tête de Dylan.
Il nous propose un chapitre sur l’histoire de Kira et nous comprenons mieux les rapports particuliers entre elle et Dylan.
Côté policier, Brubaker sait  nous montrer la vie d’un commissariat. Il fait entrer en piste un nouveau personnage: Lily Sharpe, un personnage de femme intéressant et fort.
Côté suspense, cela fonctionne à la perfection. Le lecteur a droit à de bonnes doses de sensations fortes.

Sean Philips est un dessinateur doué. Avec Kill or Be Killed, il nous en met plein la vue. Grace aux couleurs d’Elizabeth Breitweiser, il donne une note très réaliste au récit. Les vues de New York sont presque photographiques. Tout y est parfait. Il nous impressionne aussi par sa mise en scène, par les effets et les atmosphères qui se dégagent de ces pages.
Une des meilleurs séries que j’ai lu ces derniers mois. Vivement le troisième volume pour voir comment Dylan se sort de ce pétrin…

 

Par BERTHOLD, le 17 juin 2018

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