Le Kid de l'Oklahoma

L’Oklahoma dans les années 20.
Tony Antonelli est journaliste. Il propose à son journal, The True Detective, un "quatre pages" concernant l’histoire du marshall Carl Webster, et de celui qui voulût être l’ennemi public numéro 1, Jack Belmont, le fils d’un magnat du pétrole. Deux hommes qui se sont affrontés des années durant. 
Antonelli conte donc à son patron pour le convaincre, que ce récit vaut vraiment la peine d’être publié.

 

Par berthold, le 7 septembre 2010

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Notre avis sur Le Kid de l’Oklahoma

Elmore Leonard est un auteur de romans que j’ai découvert grâce au cinéma. Souvenez vous de Get Shorty, le film de Barry Sonnefeld avec Travolta et Gene Hackman, souvenez vous de Jackie Brown de Quentin Tarantino, adapté de Punch Créole ou encore de Hors d’atteinte de Soderbergh avec Clooney. Souvenez-vous aussi de 3h10 pour Yuma dont une nouvelle version est sortie au cinéma récemment avec Russel Crowe et Christian Bale, mis en scène par James Mangold.
Mais il y aussi les autres romans d’Elmore Leonard qui sont des petits bijoux d’humour et de polar. Cet auteur n’a pas son pareil pour vous créer une ambiance.
C’est donc Olivier Berlion, le Cadet des Soupetard, Coeur Tam tam, Sales mioches ! entre autres qui, pour la collection Rivages Noir de Casterman, adapte une des oeuvres d’Elmore Leonard : le Kid de l’Oklahoma.
Olivier Berlion conserve bien l’esprit de Léonard. J’ai pris un grand plaisir à lire cette adaptation. Les amateurs de romans noirs seront comblés par ce récit, tout comme les amateurs de western car, même si nous sommes au début  du XXème siècle, le far west a encore sa place dans ces régions des Etats-Unis d’Amérique. Nous avons d’ailleurs une trame classique du western : d’un côté, le bon marshall, intègre et de l’autre, le bad guy, le méchant, le gangster, un fils à papa qui est un beau salopard ! L’affrontement tourne à l’obsession entre les deux hommes.

Nous allons donc comprendre comment Carl Webster est devenu ce policier, ce marshall impitoyable, et pourquoi il a choisi ce métier. Nous verrons aussi comment Jack Belmont est devenu ce qu’il est. Un homme qui n’hésite pas à kidnapper la maîtresse de son père pour que celui-ci le paye une belle somme. Forcément, vous croiserez des femmes qui, certaines, auront leur dernier mot à dire dans cet affrontement, ce duel dirais-je plutôt.

Olivier Berlion choisit un graphisme qui sert bien le récit et qui décrit parfaitement l’Amérique des années 20.
Il signe donc une belle adaptation, qui enrichit cette collection Rivages/Casterman/Noir, et qui mérite vraiment que vous vous y intéressiez de près. Peut être cela vous donnera aussi l’envie de lire les oeuvres d’Elmore Léonard par la suite.

 

Par BERTHOLD, le 7 septembre 2010

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