KI-ITCHI VS
Tome 3

Après une enquête sur l’industrie agro-alimentaire japonaise, Kai découvre que leur sponsor est un ami du patron de la plus importante entreprise du secteur. Ki-itchi s’empare de l’affaire, ne s’embarrasse pas de de subtilités pour le dénoncer, et va jusqu’à s’incruster dans un grand événement humanitaire retransmis en direct à la télé… pour déclarer aux spectateurs que ce sont eux, ses pires ennemis…

Par boukrou, le 22 octobre 2012

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Notre avis sur KI-ITCHI VS #3 – Tome 3

Ce troisième volume de Ki-Itchi VS s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur et vient poursuivre l’affaire de fraude sur la viande et les entrepôts Kurita. Cet honnête patron de petite entreprise est en train de tout perdre et place son dernier espoir en Ki-Itchi. Au final tout au long de ce volume il va le suivre comme un bon petit chien, sans que Ki-Itchi ne lui explique quoi que ce soit, et pire, on a plutôt l’impression qu’il se fait manipuler pour que ce dernier parvienne à ses fins.

Comme à l’accoutumé, Hideki Arai nous montre une société égoïste et corrompue jusque au plus haut point en passant notamment par les médias et leur pouvoir sur le peuple. Mais au travers de Ki-Itchi il nous montre un gamin capricieux qui se met en colère parce que le monde entier, il est trop méchant ! Alors certes, ces travers existent et sont bien retranscrits ici, mais malgré tout, le discours final de Ki-Itchi n’en reste pas moins que de la démagogie et bien entendu, cela ne suffit pas pour convaincre.

Malheureusement, comme pour le deuxième tome, celui-ci manque clairement de crédibilité tant au niveau des paroles que des actions de Ki-Itchi : de beaux discours sans actions derrière; sans rien dire à personne sur ce qu’il a en tête; Ki-Itchi brasse beaucoup d’air pour rien et ne s’apparente ni plus ni moins qu’à un petit révolutionnaire de bas étage qui ne se contente que de dénoncer certains problèmes sans apporter ne serait-ce qu’une once de solution.
Aussi la lecture en pâtit-elle et c’en est que plus déplaisant.

Par boukrou, le 22 octobre 2012

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