KI-ITCHI !!
Ki-Itchi !!

Ki-Itchi est parti avec Momo loin de la baraque où ils vivaient, car un autre SDF les a dénoncés. Heureusement, ils ont de l’argent, et Momo paie une ancienne amie pour qu’elle les héberge quelques temps. Mais Akipon, l’amie de Momo, reçoit parfois un homme, et les quiproquos s’enchaînent. Ki-Itchi ne comprend pas tout, mais ses idées se font de plus en plus claires.
Il rejette la société, et commence à apprendre à être seul … Le dernier conseil de Tetsuya dans le précédent tome, qui lui disait qu’être seul n’est pas une si mauvaise chose… Akipon quant à elle, se retrouve avec Ki-Itchi sur les bras, Momo s’étant défilée …

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KI-ITCHI !! #4 – Ki-Itchi !!

Quatrième tome et déjà l’envie de lire la suite. Décidément, cet enfant est bien le reflet d’une prise de conscience de la société japonaise actuelle. Il rejette tout en bloc, décide de vivre seul, et ne semble retenir que les choses importantes de la vie. Comme les moments passés avec ses parents, l’amour, et d’autres concepts autres que matériels, ce qui pourrait passer un coup d’épée dans l’eau si la vague actuelle dans la société japonaise, n’était pas dans la recherche d’autre chose que le simple fait de paraître, dans l’acceptation de la solitude, dans la beauté de celle-ci. Bref une vague un peu nouvelle avec un auteur qui n’hésite pas à user de violence à travers cet enfant en quelque sorte hyper sensible a ce qui l’entoure.
En osant un peu, on pourrait comparer Ki-Itchi avec Say Hello to Black Jack, car tous deux dénoncent une société individualiste et carriériste, basée sur le profit, le paraître, etc… Certes le sujet et le propos n’est pas le même dans Ki-itchi, mais je retrouve un peu de cet aspect revendication d’autres valeurs, que j’apprécie beaucoup dans Say Hello… EN résumé et sans détours, je vous recommande la lecture des tomes déjà parus de Ki-Itchi, car je pense que c’est là une bonne série aux valeurs fortes et qui a un potentiel de puissance assez étonnant.

Par Siam l'Archiviste, le 23 novembre 2004

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