KHETI FILS DU NIL
Le roi grenouille

Etant donnée la difficulté d’accès à la porte magique qu’ils venaient d’utiliser pour revenir du monde des dieux, Khéti et Mayt étaient loin de se douter qu’ils avaient été suivis et que Paneb, le garçon qui les espionnait, avait compris l’importance du talisman pour les passages d’un monde à l’autre.

Peu après, et c’était donc à prévoir, Mayt se fit dérober le talisman. L’espion s’était fait voleur… Mais le plus embêtant, c’était qu’une fois arrivé dans le domaine des dieux, Paneb avait mis une belle pagaille, bien content en prime d’avoir pu blouser ses hôtes qui l’avaient pris pour Khéti. Restait à ce dernier, à Mayt et à Miou d’aller reprendre le talisman et de remettre les choses en ordre…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KHETI FILS DU NIL #2 – Le roi grenouille

En faisant revenir Khéti et Mayt du monde des Dieux dès le début de cette histoire sans qu’on sache ce qu’ils étaient allés y faire, les auteurs montrent d’entrée qu’ils ne veulent plus spécialement jouer sur le mystère du « passage » d’un monde à l’autre et qu’ils considèrent que les lecteurs ont assimilé cet élément fantastique.

C’était un peu le rôle du tome premier, du tome pilote. On y a fait la connaissance des héros principaux et on y a découvert en même temps qu’eux le pouvoir de Miou et du talisman. L’outil était donc forgé. Ne restait plus aux auteurs qu’à l’utiliser.

Ce tome 2 était donc presque une sorte de test. Le risque aurait pu être que l’aventure se passe uniquement dans le monde réel ou au contraire uniquement dans le monde des dieux. Dans « Le roi grenouille », on a en fait le plaisir de constater que l’équilibre est bien géré entre les deux. C’est encore dans le monde des dieux qu’il faudra aux héros œuvrer pour qu’il n’y ait pas de répercussion sur le monde réel. La formule est donc trouvée… Elle est bonne, et elle promet de nombreux autres tomes tout aussi bons que celui-ci dont l’histoire a permis à Isabelle Dethan de bien s’amuser entre autres avec les personnalités des divinités égyptiennes et à Mazan de donner le meilleur de lui-même dans les très beaux dessins et les superbes couleurs.

Khéti, fils du Nil confirme qu’elle est une série jeunesse de qualité ; plus ludique et fantastique que vraiment pédagogique, c’est vrai, mais les jeunes lecteurs pour qui elle est réalisée auraient tort de s’en soucier plutôt que de profiter du réel plaisir qu’en offre la lecture !
 

Par Sylvestre, le 2 mars 2009

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