KHAN (LE)
Le conquérant

Déguisé en marchand comme chacun des soldats qui l’accompagnaient, Temoudjin s’apprêtait à franchir la muraille délimitant l’empire Kin quand il changea son plan. Un notable, Liou Thou Tsaï, était en train de se faire bannir de la cité chinoise sous ses yeux. Temoudjin vit en lui quelqu’un en qui il pourrait mettre sa confiance pour mieux connaître son futur adversaire. Les faits relateront que le mongol eut raison de jouer cette carte-là et Genghis Khan commencera son annexion de l’empire du milieu.

Des événements (une blessure grave, le décès de sa mère) contraindront Temoudjin à quitter le front mais n’entameront pas sa volonté d’étendre toujours plus sa puissance : c’est en direction du couchant (en l’occurrence de la Perse), qu’il se mettra à pousser les limites de ses territoires alors même que sa main-mise sur la Chine n’est pas complète.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KHAN (LE) #4 – Le conquérant

Depuis le tome 1, le récit de cette bande dessinée n’est en réalité qu’un très long flashback racontant la vie de Genghis Khan par la conversation qu’ont deux de ses fidèles amis : Baa-Tu et Liou Thou Tsaï. Il est donc intéressant de rencontrer enfin dans ce tome 4 le second des deux (nous connaissons le premier depuis le début). On remarquera que l’orthographe usitée pour son nom a changé puisqu’au tome 1, il s’appelait Yeliou Chousaï, et changera encore dans le tome 5… On trouve d’autres différences de ce type dans les noms exotiques : empire Kin ou Chin, Samarcande et Samarkande, etc… Faiblesse de la relecture avant édition ?

Quoi qu’il en soit, on assiste là encore à la suite d’une bande dessinée de grande qualité, que ce soit par le dessin, par le rythme du récit ou encore par les couleurs qui mettent très bien en valeur tous les détails finement dessinés par Houot qui s’est appliqué à reproduire ce qu’on connaît de cette époque : vêtements richement ornés, architectures locales, moyens de transport, armes…

Difficile exercice, également, pour le dessinateur qui doit souvent illustrer des situations ou de très nombreuses personnes sont mises en scène (hordes de cavaliers, combats…) Parfois, il utilise l’astuce qui consiste à masquer la scène compliquée à dessiner par une case qu’il superpose, mais le plus souvent, il se colle à la difficulté pour le plus grand plaisir de nos yeux ! Merci et bravo !

Cadeau de plus que cette couverture qui ne laissera pas de marbre les amateurs de belles filles ! (Et, soit dit en passant, rôle et destin bien spéciaux pour elle, nommée Qulan)

N’hésitez pas à découvrir cette série "Le Khan".

Par Sylvestre, le 6 janvier 2006

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