KETCHUP BOY

Lucien Bastardi dit Ketchup "Bastard" à cause de ses cheveux rouge reçoit une basse pour son seizième anniversaire. Ils montent un groupe avec ses amis JP, dumbo et dany, les kamikaz zone et commence les petits concerts. Après un premier disque, le groupe se sépare, certains ont le bac à passer et d’autre préfèrent la poudre blanche a la musique. Apres avoir été mis dehors par son père qui ne le comprend pas, Ketchup part à Paris pour trouver un nouveau groupe.

Par fef, le 1 janvier 2001

Notre avis sur KETCHUP BOY

Ketchup boy est un roman graphique racontant l’histoire personnelle et professionnelle de Lucien Bastardi. On le suit de la fin des années 70 jusqu’au début des année 90.J’ai pris un petit coup de jeune en lisant cette histoire, la fin de l’histoire correspond à la période ou j’ai commencé à m’intéresser à la musique et aux groupes, et comme Lucien à lire des magazines sur le sujet. Bon, j’ai du rattrapé mon retard a un moment ou un autre, car je connais pratiquement tous les disque que l’on voit régulièrement en arrière plan comme ceux des sex pistol, clash, …
Comme je le disais même si je ne me souviens pas très bien de cette période fin 70, début 80, j’ai quand même lu ou vu pas mal de reportage sur cette époque et j’ai vraiment eu l’impression de la retrouver par les différentes petites touches avec les apparitions des différents personnage principaux ou non, Ketchup croise des punks, skins, rockers, metalleux, disco, …

En plus de la vie personnelle et sentimentale de ketchup, on y voit aussi ses espoirs et déboires de sa vie professionnelle. Pour en avoir parler avec pas mal de musiciens, rien n’a changé, les galères qu’ils vivent actuellement sont les mêmes que celle que vivait ketchup à son époque. Que ce soit les petits boulots, les séances de répétitions qu’il faut payer, les relations conflictuelles dans un groupe, …
C’est grâce à tous ces petits détails, dont beaucoup doivent être des souvenirs de l’époque, que l’histoire de cet album sonne vrai et une fois commencé, je n’ai pas pu le refermer avant la fin.

J’ai bien accroché avec le dessin réaliste en noir et blanc. Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite mais on voit les personnages vieillir entre le début et la fin de l’histoire. On les voit évoluer en bien ou en mal en fonction de leur parcours. J’ai beaucoup aimé toutes les petites références dans les arrières plans comme les disques, les posters, les fringues, …qui rappelle les chambres d’ado et les premiers studio quand on arrive à paris. C’est aussi la même chose pour les voitures et bâtiments. C’est par touts ces petits détails que l’on ne remarque pas forcement à la première lecture qu’on replonge dans ce passé pas si lointain.

Si vous vous intéressez au rock ou au punk, que vous ayez vécu cette époque ou non, je suis sur que cet album est fait pour vous !

Par Fef, le 18 décembre 2008

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