KERN
Mediapanel

 
Depuis que le domaine de l’audiovisuel a baigné dans un scandale d’audimat truqué, la société Mediapanel a été créée au sein de laquelle des employés, des "audimateurs" et des "audimatrices", sont testés en ayant comme mission de regarder des émissions de télé en se mettant dans la peau de personnes de profils différents.

Jean-François Kern est un jeune homme de 26 ans. Il paie ses études en faisant "audimateur" comme petit boulot. Très vite, il apparaît qu’il a une sorte de don : immanquablement, les résultats de ses tests montrent qu’il représente 51% de population sondée ! Dès lors, il est pressenti par sa hiérarchie comme "téléspectateur universel". A lui seul, il est capable de faire le travail de couteux instituts de sondages.

Ce don est important pour n’importe quelle société qui voudrait adapter ses produits en étant sûre d’avoir au minimum 51% des parts de marché. Ce don serait forcément aussi très important à d’autres niveaux…

Si certains doutent de l’endurance de ces capacités que Kern montre, d’autres voient en lui la poule aux œufs d’or. Très vite, il se voit accorder augmentation et privilèges. Il va trouver cela louche, trop facile, trop rapide. Avec sa copine Sarah et son pote Alex, étudiant en journalisme, ils vont tenter de comprendre ce que Mediapanel cache à Jean-François Kern qui est devenu inconnu des fichiers de leur service du personnel ; qui est devenu un employé "top secret".

Les trois amis vont vite s’apercevoir que rien n’est facile quand on met le nez dans les affaires des autres.
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Voir les croquis de KERN #1 – Mediapanel

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2 avis sur KERN #1 – Mediapanel

Je dois bien avouer que cet étonnant polar "télé" m’a bien emballé.
L’intrigue est très bien amenée dès le début. Comme le fait remarquer Sbuoro, les premières pages présentent les personnages de manière directe et pour tout dire assez peu conventionnelle. On passe d’Aziz dans le désert du Sahara à Jeff Kern en quelques cases. Ca déroute au début, mais ç’a le mérite de plonger immédiatement dans l’action.
Le sujet est plutôt original et traité de manière assez "acide". Le monde des média et de la télé en particulier est bien abordé et je trouve que la vision de Pierre-Yves Gabrion est assez juste (même si l’action semble se passer "dans un futur proche"), et on pourrait presque mettre des noms aux protagonistes. Par exemple, Charles Magnus fait un peu pensez à Guy Carlier… surtout physiquement : o))
Plus généralement, on ressent très bien le poids de médias, leur pouvoir, les luttes d’influence, etc.
Par contre, je rejoins une nouvelle fois Sbuoro, le dessin est bon, mais pas exceptionnel ; avec toute la retenue que cela comporte, OK? Je ne sais même pas dessiner un lapin correctement, alors, je me garderai bien de dire que le dessin n’est pas bon. Peut-être à cause des couleurs, je ne sais pas…
En tout cas, cela n’a en rien gâché ma lecture. Je trouve ce premier tome vraiment prometteur pour la suite : la fin s’emballe et donne envie de connaître la suite!

Par PATATRAK, le 17 mai 2006

 
Si le dessin est assez simple, pas super chargé, il n’en reste pas moins qu’il est au service d’un scénario original mettant face à face des gens de pouvoir (politiques, patrons) et de jeunes héros. Des héros qui n’auraient pas dû l’être : des gens comme vous et moi… Mais dès lors qu’on développe un don dont certains aimeraient faire leur fond de commerce, on passe très vite de l’autre côté de la barrière, dans le monde des gens aux dents longues et aux intentions pouvant être aussi inattendues que mauvaises !

Ce tome 1 de la série Kern met tout de suite dans l’ambiance, prévenant le lecteur qu’il s’embarque dans une véritable aventure à rebondissements. Dès la première page, un paysage de désert dans lequel évolue le mystérieux homme que l’on connaîtra sous le nom de Capitaine Aziz contraste avec la scène où l’on nous présente Jean-François Kern sur un terrain de foot. Ce contraste insiste sur le fait que notre héros va se retrouver au centre d’une affaire dans laquelle jamais il ne se serait imaginé.

Après avoir signé différentes séries chez différents éditeurs parmi lesquelles Phil Kothon, Scott Zombi ou encore L’homme de Java, Pierre-Yves Gabrion nous intéresse avec cette nouvelle histoire et nous fidéliserait déjà rien qu’avec les promesses d’action que font les dernières planches de ce premier tome. Même s’il lui faut un peu "pousser les choses" et devoir par exemple créer Alex, le journaliste en herbe qui hacke facilement les sites, etc…

Ce n’est pas la BD du siècle, mais cependant, j’attends avec curiosité de lire le tome 2 dont le titre sera "Coma" !
 

Par Sylvestre, le 15 mai 2006

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