KENSHIN LE VAGABOND - PERFECT EDITION
Volume 1

Kenshin Himura, dit “Battosaï”, fut le plus célèbre des assassins qui contribuèrent à la restauration de Meiji. Après l’avènement de cette nouvelle ère et la fin de la guerre civile, le patriote Kenshin disparut de la circulation.

Quelques années plus tard, en 1878, à Tokyo, un homme sème la mort et terrorise la population. Il dit être Battosaï l’Assassin. Un soir, une jeune femme, Kaoru Kamiya, tente de mettre fin à ses agissements. L’homme bafoue le nom de son dojo. Mais elle est blessée et ne doit son salut qu’à l’intervention d’un vagabond nommé Kenshin. Elle ne se doute pas encore qu’elle vient de faire la connaissance du vrai Battosaï. Notre homme, après la mort de sa femme, a décidé de changer de vie et s’est juré de ne plus tuer personne. Son arme, un sabre à lame inversée, a d’ailleurs peu de chance a priori de trancher qui que ce soit.

Kenshin décide de se lancer sur les traces de celui qui bafoue son nom.

Par legoffe, le 16 mars 2010

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Notre avis sur KENSHIN LE VAGABOND – PERFECT EDITION #1 – Volume 1

Kenshin est la série fleuve de Nobuhiro Watsuki. Déjà publiée chez Glénat (28 tomes), elle renaît depuis fin 2009 avec une “perfect édition”. L’éditeur nous a déjà fait le coup pour d’autres séries (Dragon Ball, Dr Slump…) et nous ne nous en plaindrons pas. Le but, en effet, est d’éditer ces mangas dans un format plus grand, qui permet de mieux profiter des dessins, et avec des traductions plus proches de la version originale. Et la qualité est bien au rendez-vous.

Si ce manga apparaît, au premier abord, comme une énième histoire de combats de sabre, il est en fait bien plus élaboré et intéressant que cela.

Il nous permet, tout d’abord, de vivre les premières années d’une nouvelle société japonaise qui se cherche en ce début d’ère Meiji. La guerre civile est, en apparence, terminée, mais l’instabilité règne encore. L’auteur exploite parfaitement cette ambiance et ce contexte. Il nous parle du rôle de ces assassins, des nouvelles lois qui ont “promulgué leur disparition” et des manigances politiques.

Très équilibré, ce seinen sait aussi insérer de belles scènes d’action et… de l’humour, ce qui n’était pas forcément évident vu le sujet (le livre est loin d’être non violent). L’auteur parvient en effet à rendre drôle son héros et ses amis tout en lui conservant cette image d’homme indestructible. Un mélange subtil que l’on voit rarement ailleurs que dans les mangas.

Qualité graphique et scénaristique font de ce shonen un bon choix. Cette nouvelle édition est donc une bonne occasion de compléter votre bédéthèque.

Par Legoffe, le 16 mars 2010

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