KENRO
Des fantômes et des hommes

A l’aube du XXIe siècle on assiste à une recrudescence de phénomènes paranormaux. Le gouvernement français décide d’y remédier en créant la L.C.S. (Lutte Contre le Surnaturel), une brigade spécialisée et équipée pour lutter contre les loups garous, les goules, les spectres, les vampires, etc.

Le sergent Abby Lepark fait partie des officiers de cette brigade. Elle est appelée à la gare de la Part-Dieu, dans la ville de Lyon, où la population subit une attaque de hordes de l’Enfer. Son équipe n’arrive pas à contenir les monstres. Mais un homme mystérieux intervient et règle le problème à sa façon avant de s’éclipser.

Abby veut en savoir plus sur cet étrange justicier dénommé Kenro. Elle découvre qu’il s’agit d’un ancien membre de la L.C.S. mais qu’il est officiellement considéré comme mort. Elle comprend vite que ses supérieurs cachent une affaire gênante.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Notre avis sur KENRO #1 – Des fantômes et des hommes

Kenro est un manga européen, écrit par des Français dont le Lyonnais Zerriouh. Comme la plupart des titres lancés pour l’instant dans la collection Shogun Shonen, il s’adresse en premier lieu aux ados.

Cette aventure, mélange selon les auteurs entre Ghostbuster, City Hunter ou Van Helsing, privilégie en effet l’action dans un style très « jeux vidéos ». De ce point de vue, rien à voir par exemple avec le traitement du paranormal d’une série comme X-Files.

Il est amusant de trouver un livre de ce genre se déroulant à Lyon. On retrouve quelques endroits clé de la ville et notre univers habituel auquel vient s’ajouter un peu de futurisme. A ce sujet, on croise dans les dessins nombre de références à des marques commerciales connues mais dont le nom a été légèrement transformé (genre ZFR, Niaf Niaf, Kony…). J’ai trouvé ça un peu lourd à la longue, limite enfantin.

Globalement, ce livre assez distrayant, d’autant que les auteurs ont adopté les codes du manga, notamment l’exagération des traits des visages lorsque l’humour est de mise (colères, airs dubitatifs, etc). Les dessins sont donc tout à fait dans le ton des livres du genre. Ils sont propres, classiques, maîtrisés.

Je reprocherai juste à ce premier tome un manque de clarté dans certaines parties du récit, surtout lorsque l’on plonge dans l’action totale. Les tenants et les aboutissants sont alors parfois confus. Sans doute cela est-il dû à un temps d’adaptation, nécessaire pour mieux appréhender l’univers de Kenro. J’attends avec curiosité la suite.

Par Legoffe, le 14 mai 2007

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