Keko, le magicien

Keko est un magicien quelque peu fantasque, ses tours de magie intriguent, les femmes le désirent plus que tout, il vit avec sa mère qui n’est autre qu’une poitrine géante, il est entouré de deux ou trois parasites, comme ce "Gélatine" qui ne cesse de le critiquer. Mais Keko n’est pas non plus très sympathique, il a du mal à gérer ses problèmes de libido par exemple et ne cesse de se comporter comme un mufle avec les femmes qui pourtant ne rêvent que de lui plaire…

Par fredgri, le 9 février 2010

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Notre avis sur Keko, le magicien

C’est vrai que je suis un fan de Carlos Nine depuis longtemps, que son univers graphique m’a toujours beaucoup plu. En voyant, donc, cette album j’ai tout simplement craqué pour la couverture qui possède tout ce que j’aime dans le style de Nine, ce sens de la matière, ces personnages complètement décalés…
Mais très vite l’intérieur m’a laissé assez perplexe, pourtant. En effet, cela part rapidement dans tout les sens et malgré l’humour toujours omniprésent, cela se répète beaucoup sans vraiment passionner. D’autant que les très rares séquences en couleur directes nous font vraiment regretter ses autres albums comme "Meurtres et châtiment", ou encore "Pampa", les autres planches mises en couleur par aplats paraissent fades à côté !
L’univers de Keko est donc très particulier, les personnages changent de forme à volonté, on est plus dans du symbolisme qu’autre chose et donc il ne faut pas chercher particulièrement à y trouver plus de cohérence que nécessaire, il règne une folie ambiante très fraîche et décalée, un double sens général. C’est vrai que ce personnage est curieux, que son rapport aux autres laisse dubitatif, c’est vrai aussi que Nine sait ponctuer chacune de ses planches de mille et une petites références plus ou moins visibles.
Ensuite, voilà, on perd vite le fil de ce que cela veut dire globalement, on est dans du pur non-sens bien absurde.
Il s’agit ici d’un des travaux les plus personnel de Nine et Rackham propose en quelque sorte une version définitive de keko, avec des illustrations inédites, en rassemblant les 14 chapitres parus en Argentine. Peut-être que carlos Nine continuera l’aventure ensuite…

Toujours est-il que si vous aimez le travail de ce grand artiste vous saurez vous amuser en lisant Keko, malgré tout.

Par FredGri, le 9 février 2010

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