KAZE
Volume 7

Nobunaga Oda fait régner la terreur sur Edo. Dès que la nuit tombe, ses troupes des ténèbres s’abattent sur la ville. Les démons profitent du moindre interstice pour s’introduire dans les maisons et tuer ses occupants. Chacun sait qu’il ne doit ouvrir sa porte sous aucun prétexte, mais les monstres savent ruser pour donner confiance au voisin naïf.

Un groupe de combattants, les tueurs de Tenma, tente de résister et sort chaque nuit détruire ces troupes de démons. La situation est difficile pour eux. Mais ils vont recevoir l’aide de Kyoshiro.

Par legoffe, le 7 mai 2010

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Notre avis sur KAZE #7 – Volume 7

Dans ce nouvel épisode, Kyoshiro change de décor, mais continue son combat contre les troupes des ténètres animées par Oda.

Deux éléments s’avèrent toutefois notoires dans ce septième tome. Tout d’abord, Kyoshiro va rencontrer Shiro Amakusa, grand maître au corps d’enfant, qui mène la lutte contre les démons au nom de la Sainte Croix. Ainsi l’auteur intègre-t-il un nouveau personnage issu de la réalité historique du Japon. Cet homme fut élevé dans la religion catholique et mena une révolte paysanne en 1637, ce qui lui valut d’être décapité. La fin de cette rébellion marqua aussi la disparition du christianisme sur le territoire nippon.

Ici, rien à voir, ou presque, avec la réalité. L’auteur joue de cette Histoire et rappelle le catholicisme à travers certains signes ostentatoires tels que la croix. Masuda la porte sur son front, sa maison est cruciforme, etc.

Autre fait notoire, les références au Japon du futur qui sèment le trouble entre les personnages à la fin du livre et les manoeuvres d’Oda pour entreprendre le combat majeur contre Kyoshiro.

Tout cela donne un récit mouvementé et oppressant. La série reste ainsi très honnête sans pour autant révolutionner les codes. Par ailleurs, la fin du livre, et les clins d’oeil au Japon d’aujourd’hui, rendent le scénario plus confus qu’autre chose. Cela n’aide pas Kaze à se faire une place de choix dans le monde des shonen qui offrent suffisamment de séries pour que les clients se permettent d’être difficiles.

Par Legoffe, le 7 mai 2010

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