KATANGA
Dispersion

Elisabethville, l’aéroport de Shinkolobwe, le 16 janvier 1961. Un avion se pose, un mercenaire livre à Armand orisini, le conseiller du ministre Munongo, un homme attaché et couvert d’une cagoule, il s’agit de Patrice Lumumba. Quand à Félix Cantor, il poursuit sa route, avec Charlie…

Par berthold, le 10 février 2019

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Notre avis sur KATANGA #3 – Dispersion

Ce troisième clôt avec brio Katanga, la série évènement de Fabien Nury et Sylvain Vallée.

Fabien Nury nous impressionne par la maitrise et la pertinence de son sujet. Il nous a tenu en haleine tout du long, pour terminer son récit en apothéose.
Les mercenaires et autres salopards viennent régler leurs comptes une bonne fois pour toutes. Les innocents, forcément, en pâtiront.
Charlie se dévoile un peu plus ici, dans ses scènes avec Cantor. Nous en apprenons un peu plus sur l’histoire d’Alicia, l’une des plus belles héroïnes créée par Nury. Comme certains des protagonistes du récit, on tombe sous son charme et on est ému par son parcours.
La partie politique du récit est très bien amenée et compréhensible, les enjeux sont clairs. Côté scènes d’action, on n’est pas en reste.
Nury écrit de beaux dialogues aussi. Il y a ce passage intéressant où Orsini et Gheysel, où voulant se débarrasser d’un corps, discutent de l’année 42 et de Reinhard Heydrich, deux anciens ennemis devenant amis par leur admiration pour commune. Nury n’oublie pas l’émotion non plus.

Le dessin de Sylvin Vallée est vraiment excellent. C’est du très bel ouvrage. Les personnages ont de la présence, ils sont vivants, ils ont des gueules. Vallée les met parfaitement en valeur. Il nous offre de sacrés belles planches, au rythme étonnant et incroyable. Certaines scènes sont vraiment épatantes. Et le tout est  magnifiquement mis en couleurs par Jean Bastide très inspiré.

Katanga se termine en beauté, un vrai petit chef d’œuvre, à lire et à partager.

Par BERTHOLD, le 10 février 2019

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