KARMA
La fleur du bouffange

A l’issue d’une interprétation peu convaincante, le magicien Zombini tombe inanimé atteint d’une flèche d’ange tirée par mégarde par Vlad. Réputée pour être empoisonnée, Karma et ses amis prennent le chemin fantastique d’Outrelieu pour faire soigner le blessé. Malgré les soins, Zombini a du mal à se remettre. Une seule solution s’impose alors à Karma, celle d’aller chercher lui-même l’antidote que l’on ne trouve qu’à l’Outrebois, sur l’arbre de Bouffange.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KARMA #3 – La fleur du bouffange

Le pauvre petit diablotin Karma vit un enfer. Alors que son camarade Zombini est porté pâle pour s’être trouvé malencontreusement sur la trajectoire d’une flèche d’ange, le petit karmin s’investit d’une mission à haut risque.

Jean-Louis Janssens nous remet en contact, en ce troisième opus, avec son sympathique personnage qu’est Karma. Jouant puérilement sur l’interpénétration de deux mondes parallèles (l’un réel, celui que l’on connaît, et l’autre onirique et parfois dangereux, peuplé d’espèces antagonistes), il nous transporte dans une quête imaginaire et originale. On retiendra, au travers de celle-ci, que l’univers traversé par le Karma va à l’encontre des préceptes classiques en attribuant aux anges des intentions belliqueuses et au petit diable la volonté de faire le bien.

Aussi farfelus soient-ils, les personnages de Jean-Louis Janssens laissent éclater leur sympathiques intentions dans un bouquet plaisant d’émotions et de drôlerie. On se surprend à s’attacher à ce petit être rouge cracheur de feu qui, meurtri par un passé douloureux, n’en est pas moins attendrissant et débrouillard. L’ambiance bon enfant caractérise cet album dans lequel les barrières de l’enthousiasme juvénile sont largement franchies et fascinera sans nul doute nos chères têtes blondes.

Fabrizio Borrini laisse exprimer son imagination débordante en dessinant des décors tourmentés et des personnages irréels, aux formes les plus débridées et aux yeux démesurés. Son trait est épuré, naïf et suffisamment explicite pour attirer le regard des plus jeunes lecteurs. Par ailleurs, les couleurs vives confortent sans contestation cet attrait.

Allez, petit diablotin, de nouvelles péripéties s’offrent à toi. Montre-nous que tu ne crains pas les anges !
 

Par Phibes, le 4 avril 2008

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