KARAKURIDÔJI ULTIMO
Tome 1

Dunstan, étrange inventeur occidental, a créé des karakuridôji, des mannequins magiques personnifiant le Bien et le Mal ultimes, pour qu’il puisse savoir lequel d’entre eux est le plus fort. C’est au Japon, au XIIème siècle, alors qu’il les transportait dans des caisses, qu’il s’est fait attaquer par des bandits de grand chemin. Ceux-ci, ayant fait fi de ses conseils, n’ont pas voulu entendre que ces marionnettes n’en étaient pas et qu’il leur arriverait malheur s’ils les "réveillaient" : ils ont ouvert les boîtes et ce qui ressemblait à des pantins s’est effectivement animé pour se métamorphoser en d’étranges et très puissantes créatures. Vice, le Mal personnifié, a commencé à massacrer les bandits qui avaient troublé son "sommeil". Mais lorsque Yamato, le chef des brigands, a montré quelques qualités humanistes malgré l’envie qu’il avait d’en découdre avec ces créatures, Ultimo, le Bien personnifié, a fait cesser la bagarre…

Des centaines d’années plus tard, au XXIème siècle, Yamato, un lycéen, est tombé sur Ultimo dans la boutique d’un antiquaire chez qui il cherchait l’inspiration pour faire un cadeau à sa copine Makoto. Face à lui, le karakuridôji s’est réveillé, reconnaissant en Yamato son "maître". Pour le lycéen allait commencer une cohabitation pour le moins extraordinaire, d’autant plus qu’il allait bientôt apprendre l’existence de Vice et celle aussi d’un troisième et inattendu karakuridôji nommé Jealous…

D’un siècle à l’autre, karakuridôji et maîtres semblaient se retrouver. Les premiers ayant été créés pour que puisse être trouvée la réponse à la question "Qui du Bien ou du Mal l’emportera ?", Yamato se trouvait malgré lui (?) au centre de la question…
 

Par sylvestre, le 11 novembre 2010

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur KARAKURIDÔJI ULTIMO #1 – Tome 1

Le scénario et le dessin sont du mangaka Hiroyuki Takei (Shaman King), mais Stan Lee, Américain connu pour ses Hulk, Spider-Man, X-Men et autres Iron Man est à l’origine du concept de cette série Karakuridôji Ultimo.

Les originalités sont multiples dans ce premier tome au niveau de l’histoire, et cette fusion occasionnelle entre les écoles japonaise et américaine y est sans aucun doute pour beaucoup. La première chose que l’on remarquera lors de la lecture, c’est que bien qu’il soit mis en scène au XIIème siècle, le personnage (occidental) de Dunstan… porte des lunettes (et fait énormément penser à Stan Lee, soit dit en passant) ! On ne sera donc presque pas étonné lorsque la suite du récit sera propulsée au XXIème siècle et que des liens commenceront à se tisser sous nos yeux entre ces deux époques : un Yamato dans chacun de ces siècles, des visages qui reviennent d’un côté et de l’autre du temps… Quant à cette notion du sempiternel antagonisme entre le bien et le mal, elle porte le tout en créant les clans, en divisant les personnages pour que de leur confrontation naisse l’action ; voire l’intrigue dès lors qu’un troisième pôle s’impose en le karakuridôji nommé Jealous…

La lecture se fait sans peine, le dessin est bon et si la relation conflictuelle "bien contre mal" est assez basique, elle ne décourage pas tant on est curieux de voir où les auteurs veulent nous emmener. Les karakuridôji eux-mêmes sont sources de beaucoup de nos questions parmi lesquelles celle relative au véritable sexe de Ultimo, dans la mesure où si l’on nous disait que c’était une fille, on ne trouverait pas ça aberrant au vu de son aspect, de ses vêtements, de la finesse de ses traits ou encore au vu des couleurs qu’ont ses yeux et ses cheveux sur le visuel de la couverture de ce tome 1 !

Assez intrigant pour nous faire mettre le pied à l’étrier, ce tome 1 de la série Karakuridôji Ultimo est une bonne surprise à découvrir aux éditions Kazé.
 

Par Sylvestre, le 11 novembre 2010

Publicité