KAMUNAGARA
Kamunagara

Kugaya Hitaka fait souvent un rêve étrange dont il ne comprend pas le sens mais qui semble pourtant le renvoyer à un passé connu. Il est lycéen, bien intégré, et se fait régulièrement harceler par la prof de Kendo pour qu’il rallie le club. Une vie bien tranquille, réglée comme du papier à musique. Seule l’arrivée d’une nouvelle élève, Takemi Kanata, a amené un peu de nouveauté. Il la fréquente peu mais un jour, alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui, elle le met en garde à propos d’un avenir sombre.
Sur le chemin du retour, alors qu’il cherche à comprendre ce qu’elle a bien pu vouloir dire, il est attaqué par un chien parasité par une entité inconnue. Coincé dans une impasse, il est sur le point de se faire dévorer tout cru quand une épée surgit de sa main et transperce la bestiole. Il a tout juste le temps de réaliser ce qui vient de se passer que Kanata apparaît pour absorber la chose encore gigotante à travers un miroir.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KAMUNAGARA #1 – Kamunagara

Ce manga reprend un mécanisme classique : l’histoire d’un lycéen, réincarnation d’un guerrier, qui se trouve rattrapé par le combat mené par son ancêtre et dont il ne veut absolument pas.
Le héros est assez commun pour le genre : vie rangée, aptitudes innées au combat et farouche envie de ne pas changer son train-train en dépit d’évènements invraisemblables. L’auteur reste aussi dans la droite ligne du style dans le choix des moteurs du changement : nouvelle élève porteuse de la mémoire oubliée et surtout, atteinte aux proches du héros qui vont entraîner révolte, colère et vengeance. Même les attaques ennemies sont relativement standard : animaux, puis êtres humains, parasités par des entités inconnues. Cela fait d’ailleurs un peu penser à la série blue seed. Quoiqu’il en soit, le récit reste agréable, le rythme choisi permettant de suivre l’éveil progressif du héros.
Pour ce qui est du dessin, le qualité est inégale : le personnage central est travaillé avec soin mais le traitement des personnages secondaires est plus simple. Les scènes de combat donnent une impression de lourdeur dans les mouvements, ce qui leur fait perdre en intensité et en tension. L’auteur exploite bien, en revanche, l’espace de la feuille pour renforcer son récit.
Un premier tome plaisant, bien que classique, qui peut aller en s’améliorant.

Par KOMORI, le 27 juin 2006

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