KALICLES
L'ombre du grand roi

Médelias était esclave à Alexandrie. Lorsqu’un jour il lui fut proposé de retrouver sa liberté, il déclina l’offre mais demanda une faveur à son maître. C’est ainsi que bien plus tard, quand Médelias mourut, le jeune Kaliclès, un autre esclave que Médelias avait élevé comme son propre fils, put sortir en homme libre. En tout et pour tout, il lui fut remis un coffret qui avait appartenu à sa défunte mère. A l’intérieur ne se trouvaient qu’une dague et un parchemin écrit en hébreu.

Aidé par des amis, Kaliclès réussit à comprendre que ce parchemin contenait des informations qui pourraient lui permettre de retrouver son père. Il décida de se lancer à sa recherche.

La dague, quant à elle, lui fut dérobée par des bandits. Elle se retrouva dans les mains d’un marchand qui lui reconnut un intérêt extra-ordinaire. Un intérêt tel que la convoitise autour de cette dague fit bientôt plusieurs victimes… dont Kaliclès et un de ses compagnons furent tenus pour les assassins…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KALICLES #1 – L’ombre du grand roi

J’aime beaucoup les récits historiques, et particulièrement ceux qui ont trait à des civilisations prestigieuses comme celles qui ont prospéré autour de la Méditerranée ; notamment la civilisation de l’Egypte ancienne.

En effet, un des intérêts que j’y trouve est que les auteurs ne peuvent pas tricher. Un dessinateur peut dessiner des palmiers, le désert ou encore le Nil avec une certaine liberté, mais cependant, dès qu’il s’agit de s’attaquer à la reproduction de bâtiments, de fresques ou d’objets spécifiques, il ne peut faire autrement que de s’être bien documenté, au moins pour s’en inspirer de manière crédible.

L’exercice est réussi pour Jesus Redondo. Exercice d’autant plus notoire que cet auteur de plus de 70 ans signe là sa première BD de style franco-belge, après avoir œuvré très longtemps dans la sphère américaine des comics. Un dessin agréable même s’il est parfois un peu trop simpliste – mais peut-être est-ce parce que Redondo doit se contraindre à abandonner certains mécanismes graphiques dont il usait auparavant ?

Au niveau du scénario, Régis Hautière nous raconte les aventures de jeunes héros qui vont évoluer dans le sillage de personnages célèbres. On classerait presque cette BD comme destinée plus particulièrement à un public adolescent. En effet, il y a comme un parfum de Club-des-Cinq dans cette histoire où comme par hasard, Kaliclès a une amie juive qui lui traduira le parchemin ; comme par hasard, Kaliclès a un ami scribe qui lui facilitera l’accès à la bibliothèque où n’entrent d’habitude que les érudits et les prêtres…

« L’ombre du grand roi » reste cependant une lecture très plaisante, dans la lignée de séries comme « Myrkos ».

Prévue sur 4 tomes, « Kaliclès » ne se contentera pas de se cantonner à l’Egypte et nous promet, dès la toute première planche, de pousser le voyage jusqu’au cœur de la Perse, sur les traces d’Alexandre le Grand. Embarquement immédiat !

Par Sylvestre, le 8 septembre 2005

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