KAIROS
Tome 3/3

Dans le royaume des Dragons, l’humain Nills est toujours en quête de son égérie Anaëlle. Pour l’heure, cette dernière s’apprête à épouser son père et par cette union immorale, la jeune fille va recevoir toute la puissance ancestrale de la famille royale. Aussi, pour contrecarrer cet acte qu’il réprouve et épaulé par une cohorte de dragons, Nills a pris d’assaut la citadelle impériale et se prépare à en découdre contre l’armée qui s’y est retranchée. Aidé par le massif Kuma, le jeune homme parvient à franchir les hautes murailles et à investir les lieux. Il va de soi que Nills est loin d’être arrivé aux termes de sa quête car de nombreux obstacles vont se dresser devant lui à commencer par le général et frère d’Anaëlle, la mère de cette dernière et ses maléfices pour enfin se retrouver face au roi lui-même. Anaëlle peut être sauvée ?

Par phibes, le 12 février 2015

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Notre avis sur KAIROS #3 – Tome 3/3

Ce troisième tome signe la fin des aventures tumultueuses du jeune Nills, projeté dans l’univers parallèle des dragons, à la poursuite de celle qui fait battre son cœur Anaëlle. Sous l’égide de leur créateur Ulysse Malassagne, les deux héros sont enfin appelés à se retrouver, non sans traverser de nouvelles péripéties guerrières.

C’est d’ailleurs Nills qui, dans cette fin d’histoire, fait le plus gros travail pour assouvir ce besoin de retrouver son égérie. Car la jeune dragonne a une destinée bien précise, pour le moins inquiétante, puisqu’elle est appelée à se marier avec son père. Aussi, le jeune humain doit faire face à de nombreux obstacles pour atteindre Anaëlle. Et pour cela, nombreux sont les contacts auxquels le jeune héros s’expose, contacts qui évidemment sont générateurs de combats hors norme, de magie démoniaque… et également d’explications.

Cette fin d’aventure, à la fois versatile, dramatique et un tantinet violente, est donc pour le moins décoiffante. Pour une première, l’on peut concéder que l’artiste a trouvé la juste évocation pour animer son équipée et la rendre trépidante. Le jeune lectorat auquel est destinée cette dernière sera comblé par le parcours chevaleresque du héros et par sa pugnacité, son intrépidité, pour sauver sa belle. Sans rentrer dans une débauche d’échanges verbaux, Ulysse Malassagne opte pour une action titanesque presque omniprésente qui, assurément, emballe la lecture et la rend plus captivante.

Au niveau du graphisme, on perçoit que l’artiste a pris une certaine étoffe. L’action est très bien retranscrite dans des instantanés ô combien fracassants, donnant un effet de mouvements et une sur-dimension bien restitués. Le geste est délié, efficace et donne vie à un monde saurien totalement dépaysant. Les personnages et en particulier Nills, malgré sa transformation qui traduit sa volonté destructrice, restent bien attachants.

Une bien bonne fin de récit d’heroïc fantasy que les plus jeunes dévoreront avidement, qui marque positivement l’entrée d’Ulysse Malassagne dans le monde du 9ème art.

Par Phibes, le 12 février 2015

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