KAIRI
Tome 2

Une nouvelle vie pourrait bien commencer pour Kairi. Finalement, sa tante l’a comprise et aidée dans ses démarches. Kairi va donc retrouver la maison familiale qu’elle croyait perdre après la mort de ses parents.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Notre avis sur KAIRI #2 – Tome 2

La vie de lycéens japonais vue par deux auteurs européens, voilà qui est plutôt inattendu. Audrey Diallo raconte la vie de Kairi, 17 ans, et de ses amis. Une vie placée sous le signe du drame, à commencer par la mort de ses parents.

Cette fois, les choses semblent mieux repartir pour la jeune femme. En revanche, pour d’autres, c’est le début d’un chemin de croix. C’est le cas de Kenji qui va tenter d’assumer son homosexualité. Il y a aussi les histoires de couples des uns et des autres ou encore les problèmes d’argent qui vont peut-être avoir une incidence sur le prochain tome.

Cette histoire, qui paraît dans le magazine Shogun Life (il s’agit là des chapitres 5 à 8), n’est pas ce qui se fait de mieux en matière de shojo. Le choix des auteurs a visiblement été de s’attarder sur les problèmes de mal-être que peuvent ressentir les jeunes au sortir de l’adolescence. Pour que la recette soit efficace, il aurait toutefois fallu approfondir la personnalité des protagonistes, aller au-delà de l’aspect purement émotif. Or, on assiste à de nombreuses scènes de pleurs ou de disputes sans véritablement s’attarder sur les événements qui les génèrent. Il est dommage de ne pas s’arrêter plus longuement sur les questions ou les inquiétudes qui peuvent entraîner ces réactions. En conséquence, on assiste à des dialogues dispersés avec parcimonie et peu relevés.

Le bon côté de la chose est que le livre se lit vite, d’autant que les cases sont grandes et le dessin aéré. Alors, au final, qu’en reste-t-il ? Rien d’exceptionnel. Cela plaira à certains ados mais la plupart auront vite oublié l’histoire de Kairi une fois le manga refermé. C’est dommage. Un peu plus d’âme, voilà ce qu’il faudrait à cette série.

Par Legoffe, le 5 janvier 2008

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