KAAMELOTT
Karadoc et l'Icosaèdre

Pour faire partie de la crème de Kaamelott, il faut impérativement être un chevalier ayant réalisé de hauts faits d’armes. Or, Karadoc et Perceval ne sont pas, aux yeux d’Arthur, des modèles du genre et compte tenu de leurs querelles quotidiennes, ce dernier a décidé de les mettre à la porte. Pour pouvoir retrouver leurs prérogatives, il faudra qu’il fasse leurs preuves en démontrant qu’ils ont mené une quête héroïque. Les deux chevaliers prennent alors le chemin de l’aventure mais au bout de quelques lieues, ils se séparent, chacun persuadé d’être meilleur que l’autre. Ainsi Karadoc, gonflé à bloc, entame son épopée, et pour cela, décide de s’entourer de gens qu’il souhaite valables. La chance lui sourit bientôt grâce à la rencontre d’un vieux miséreux qui lui propose une carte de trésor. Karadoc tombe dans le panneau, persuadé d’avoir trouvé enfin son objectif. Dans les recherches qui vont suivre, il va de nouveau croiser Perceval qui, lui aussi, s’est constitué une équipe.

Par phibes, le 13 février 2023

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Notre avis sur KAAMELOTT #10 – Karadoc et l’Icosaèdre

Depuis deux ans et demi, Kaamelott et ses chevaliers s’étaient mis en « sommeil » nous privant ainsi de leurs quêtes héroïques bien décalées. En ce mois de janvier 2023, c’est donc le retour, un retour qui, grâce à l’inspiration d’Alexandre Astier grand maitre de cet univers, va relancer les pitreries chevaleresques des deux hommes d’armes les plus irrécupérables de la Table Ronde à savoir Karadoc et Perceval.

Cette nouvelle aventure reste bien sûr dans l’esprit des précédentes et permet encore une fois à ces deux anti-héros de se distinguer à la faveur de leur incompétence, leur maladresse et leur manque de discernement. Aussi, on se délecte de leur balourdise qui les installe souvent dans des situations à contre-courant et on rigole pleinement.

Il ne fait aucun doute qu’Alexandre Astier qui contrôle à la perfection ce monde historico-hystérique nous livre des joutes verbales particulièrement savoureuses, se jouant certes avec un amusement perceptible la bêtise de ses personnages face à un artefact bien mystérieux. Evidemment, tout le monde en prend pour son grade au point que l’on pressent que les plus jeunes et les animaux de compagnie sont plus censés que les adultes.

Après son intervention dans la saga Les futurs de Liu Cixin (Tome 2), Steven Dupré lâche la science-fiction pour retrouver l’univers médiéval déjanté de Kaamelott. A la faveur de son coup de crayon désormais aiguisé, l’artiste nous offre une fois de plus une prestation qui fait mouche pour son humour ambiant. On saluera le joli travail sur les expressions de ces personnages fétiches, finement caractérisés dans leur niaiserie. A cet égard, Karadoc en prend pour son grade et grâce à ses facéties les plus ubuesques (en démon de la forêt) nous fait bien rire.

Un nouvel épisode franchement risible qui fait passer un excellent moment de détente.

Par Phibes, le 13 février 2023

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