KA-KONG
Ka-Kong

Dent de lion est toujours en plein combat. Son adversaire utilise alors la magie pour faire apparaître plusieurs monstres. Prise de panique, elle finit par tirer dans tous les sens et semble proche de gagner. Mais, c’était sans compter sa couardise : Ka-Kong n’a plus d’autre choix que de lui faire du chantage au bonbon pour lui faire reprendre le combat.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KA-KONG #4 – Ka-Kong

Le titre de l’épisode 33, 1er épisode du volume 4, résume à lui seul le ton de ce tome : « le bonbon et le caca ». Ça laisse pensif : on reste pantois devant tant de poésie ! Le pire, c’est que cela explique parfaitement le contenu du chapitre.

Cette série rappelle franchement (volontairement?) Dragon Ball mais en beaucoup plus potache.
L’idée de départ est relativement simple : le roi des démons enfermé par des grands guerriers du temps jadis s’est échappé et trois jeunes héros doivent tout faire pour l’arrêter.
Côté héros, on trouve :
– un gamin haut comme trois pommes assises, ressemblant à Goku avec la même tendance exhibitionnisme mais sans queue de singe !
– une magicienne, avec le corps d’une jeune fille de 14 ans mais l’âge mental d’une pleurnicharde de 4 ans, qui multiplie les caprices et qui contrôle mal une force de destruction massive
– un jeune homme, coureur de jupons, censé maîtriser de grandes techniques de combat mais avec une taille de guêpe et une coupe au carré proprette
Côté personnages secondaires, là aussi de grandes recherches visuelles :
– un jeteur de sorts de jet de crotte
– une sorte d’acarien famélique en pleine transe mathématicienne
– un génie vert (d’après le dos de la couverture) qui ressemble à une tortue ninja dopée aux stéroïdes
– un grand prête en lévitation au-dessus d’une crotte géante (un sujet décidemment récurrent !)
– …
En d’autres termes tout un florilège qui laisse sans voix !

Le récit tourne autour des épreuves que doivent traverser les héros pour parvenir enfin auprès du grand prêtre et découvrir le moyen de terrasser le roi des démons. Rien de bien extraordinaire par conséquent. Le ton se veut résolument burlesque mais tombe rapidement dans le lourd.

Même impression côté graphisme : le trait est pataud, simpliste (têtes surdimensionnées pour des tous petits corps, yeux sans nuance, nez à piquer les gaufrettes..). Certaines expressions se veulent caricaturales mais on finit par ne plus vraiment les remarquer tant elles sont noyées dans la masse.

Une série à ne lire que si l’on n’a jamais connu de grands moments de solitude !

Par KOMORI, le 8 mars 2007

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